31 jours de marche. Et une nuit aussi. Des petites phrases du jour comme une leçon, un souvenir, une comptine à la fin de chaque chapitre. Des marcheurs très différents, par leurs origines géographiques, par leurs façons de marcher (plus vite possible, à son rythme ou quelques kilomètres avant la fin, avec des ampoules, en tongs, sous la pluie ou le soleil), leurs silences ou leurs échanges.Il y avait de l'humain dans ce livre, c'est surtout cette profusion de rencontres amicales qui marque. Antony et Lisa. Antony et Christina. Antony et Gilles. Antony et Richard... Antony et Kuman, un grand chien.
Il y a aussi de l'émerveillement dans son ton, toujours simple, charmant, chaud et enveloppant. C'est étonnant d'ailleurs de ressentir une telle bonne humeur, une telle joie de vivre dans l'écriture. J'ignore si l'auteur était ainsi mais c'est le premier sentiment qui émerge à la lecture. Je ne vous raconterai pas le chemin en lui-même. Les étapes sont toujours les mêmes, les problèmes de pieds, de dos, d'auberges aussi. Par contre, le cheminement du pèlerin, d'abord très pressé de manger les kilomètres puis soucieux de profiter du chemin, de suivre les limites de son corps, c'est un peu moins fréquent. Bref, encore un récit qui ne pourra que vous donner envie de suivre Antony jusqu'à Compostelle !
Merci aux agents littéraires pour cet envoi !Et pour en savoir plus sur l'auteur