Et cette pratique aurait déjà permis, selon ECO, une baisse de 20% du piratage depuis 2008 et, parallèlement, une forte augmentation (~30%) du nombre de téléchargements de musique légale.
L’envoi d’une lettre d’avertissement pourrait suffire, reconnaît Oliver Süme, responsable chez ECO, mais les ayants droit réclameraient 300 à 1200 euros sous peine de poursuites judiciaires.
Qui a dit que le téléchargement illégal ne rapportait pas d’argent ?…
Cette pratique, « Payez ou sinon … », est très utilisée aux Etats-Unis, où les tribunaux croulent sous le nombre de dossiers instruits par les ayants droit. Et, comme cela a été le cas dans de nombreuses affaires, les internautes n’ont pas hésité à régler les sommes demandées. Un accord à l’amiable, en quelque sorte.
A l’heure où l’on reparle de filtrage du Net, par la Commission européenne et Michel Barnier, de blocage de certains sites favorisant le téléchargement illégal, on remarquera que les plaignants – les ayants droit – n’hésitent pas à utiliser des procédés pas très « catholiques » mais redoutablement efficaces, ce qui leur procure une source de revenus non négligeable.
Source : TorrentFreak