Quand le patrimoine des lavoirs d'antan qui fou le camps ont à de quoi s'inquièter...

Un blogueur soulève un débat fort intéressant, mais qui est quelque part un peu sans fin (rire).
Ce débat en gros pose la question suivante :
"Doit-on laisser les lieux patrimoniaux locaux dans leurs états de délabrement ou doit-on les rénover et tuer alors leurs caches d'origines ?".
Ma grand-mère maternelle, étant lavandière, elle usât s'est pauvres genoux sur ceux-là, même à l'un de s'est derniers domiciles elle avait un mini-lavoir duquel on accéder par une petite remise sorte de cabane de jardinier et elle aller alors, oui, elle aller y secouait encore s'est quelques draps blancs dans l'eau de la claire rivière (rire) du haut de s'est 75 - 80 ans.
Alors, je comprends un peu le discourt de celui-ci, car s'est endroits en décrépitude et dans un état de conservation lamentable sont ici les hauts lieux de nos mémoires intimes, vécues différemment par chacun d'entre nous soit, mais bon.
Faut-il sacrifiait ses endroits au seul titre de ne pas toucher à nos mémoires personnelles ?
Grande question, aussi non ?
Alors, pour ma part je vois se profiler deux options qui seraient alors envisageables (si vous en voyez d'autres, envoyez-moi un commentaire).
1 - Laisser les endroits comme ceux-là tels qu'ils sont aujourd'hui.
Ce qui, je vous le concède, sont pas très beau à voir, mais son aussi des lieux de mémoires urbaines, tombées en ruine et par la même en perdition, chose qui peut être dommageable, non ?
2 - "Mais", car il y a toujours un "Mais", d'un autre coté les rénovés peut entrer dans une démarche de continuité de l'idée que c'est lieux-là véhiculé pour la population d'alors en ce début de 19es siècles et ainsi, leurs donner un nouvel aspect, une nouvelle vie ?
Et faire dire alors à cette même population "La ville ce souci de notre patrimoine et le rénove, bravo".
Alors, pour les partisans qui aimeraient garder ces lieux-là (pour cet article sur les lavoirs du bord des "Cosniers" et "Charentonne") en l'état hélas ! Ai-j' envie de dire et de vous rappeler que l'histoire parle pour nous.
Oui, nous avons vu ce que cela à donner avec la caserne "Turreau" dans les années 1990 puis avec la halle st croit (je parle de celle née en 1900).
Alors, la laisser en l'état donc a conduit la municipalité au final à la détruire à l'aube des années 2000.
On va nous dire que les coûts de telles ou telles rénovations, de tels ou tels lieux risquent de coûter cher à la ville, etc., etc.
Alors oui, après moult discussions, la ville décide alors d'ouvrir des tranches de travaux qui se veulent rénovateurs de certains lieux marquants de notre cité.
Avouons aussi que s'en doute, en premier lieu, ce n'est ici que mon humble avis, s'est travaux là sont fait pour un certain bien-être visuel.
Car qui en 2011 va encore laver sont linges aux lavoirs ?
Oui, qui va s'user les genoux, les mains, les reins ?
Ce qui je le sais n'est pas une raison, mais bon.
À part quelques vieilles dames que l'on sorts pour, avec tous le respect que je lui dois (rire), la montrer qui ici joue les fermières d'un temps jadis ou encore les pseudos lavandières alors qu'elle fut fille de médecins réputés sur Bernay aux 19èmes ce qui fait que s'en elle ne devait pas se lâcher à ses tâches là.
Ainsi née aujourd'hui une sorte d'esthétisme touristique qui et crées pour, est-je envie de dires, une pseudo cohérence entre l'idée générale de ce que la ville doit donner à voir d'elle.
Ainsi, ici, on part alors vers un esprit de ce que j'appelle "Belle ville - belle gueule" prôner par la municipalité même si celle-ci ne l'avoue pas.
Donc, devrions-nous alors nous en offusquer ?
Que font alors "Les amis de Bernay" oui, que fait aussi cette association qui se bat pour le maintien du petit patrimoine local ?
Oui, la seconde association que peut-elle faire contre le rouleau compresseur de l'évolution des urbanisations ?
S'est-elle battue pour éviter l'abattage de la halle st croix, contre la récupération de la maison "Marmion", contre l'abatage des entrepôts "Maillots", contre l'abattage de la caserne des pompiers sur le boulevard "Dubus", etc., etc.
Oui, dites-moi, que peut-ont faire contre des promoteurs accueillis par la ville à, si je puis dire, bras grands ouverts pour faire fructifiais les plans d'impôts locaux, les terrains d’où peuvent naître des complexes immobiliers (petits soit, mais bon tout de même et là encore il y en aurait à redire, rire).
Alors oui, l'idée et généreuse de la part de ce blogueur que de s'inquiéter de la rénovation du parc des lavoirs communaux qui sont là depuis un siècle sur le bord de nos rivières.
Mais outre les enjeux municipaux d'esthétisme (entre autres), etc., ne sont-ils pas dangereux c'est fameux lavoirs là ?
Oui, s'est dit lavoirs ne risquent-ils pas comme je l'ai vue moi-même, de s'effondrer sur eux-mêmes aux endroits où ils furent construits ?
Garder l'idée, le concept et ensuite faire des photos, des plans de base de leurs architectures pour les répertoriés et œuvrer ainsi à leurs sauvegardes (comme l'eut fait "Liliane Carpentier") et pourquoi pas refaire, si je puis dire, là encore, comme d'une sorte "De lavoirs à l'identique" non ?
Cela enlèverait-il le caché de ses vieux lavoirs là ?
Alors enfin, à nous de voir, de donner nos opinions, de motivé l'opinion publique envers qui de droit et nous verrons bien alors qui ce lèveras derrière nous pour cette sauvegarde du petit patrimoine des lavandières Bernayennes du 19e siècle…
Photographie : "Lavoir ruelle Cagnard avant après" par le citadin mai 2011®©.
Voici un lien internet sur les lavoirs (ils semblent être le site officiel) et voir la section de l'Eure (Est - Ouest) site fort intéressent avec quelques belles photographies :
http://www.lavoirs.org/departement/27/27.php