L'ambassadrice de Syrie en France, Lamia Chakkour, et le président Bashar Al-Assad à Damas, le 24 août 2008.AFP/HO
Tout le monde est resté en haleine hier en début de soirée. La politique syrienne, si l'heure n'était pas grave pourrait prêter à sourire.Voyons les faits.Tout commence avec une dépêche de France 24 bien heureux d'annoncer un scoop histoire d'oublier la journée d'hier et le matraquage DSKien qu'on a du subir de partout. Du vrai harcèlement médiatique, de l'overdose à outrance pour juste entendre DSK dire " GUILTY".Et qu'annonce la dépêche de France 24?. Hé bien, la première défection d'un ambassadeur syrien qui plus est une femme et la représentante du dictateur Bachar el Assad fis de son dictateur de père Hafez el Assad mort sur son trône de dictateur à vie, d'une longue maladie qui a eu raison de lui sinon, on l'aurait encore en portrait géant dans les rues de Damas.L'information est trop importante, il s'agissait surtout pour France24 d'avoir une déclaration audio de qualité à défaut d'un enregistrement vidéo. A peine mis en boîte, l'information a circulé en un temps record à travers les réseaux facebook et twitter
L’ambassadrice de Syrie en France, Lamia Chakkour, a annoncé sa démission, ce mardi, sur l’antenne de FRANCE 24. Contactée par téléphone, celle-ci a dénoncé "le cycle de violences" dans lequel s’enfonce le pays dans une déclaration lue à l'antenne.La contestation du régime autoritaire du président Bachar al-Assad dure depuis maintenant 11 semaines. La répression du mouvement aurait coûté la vie à plus de 1 000 personnes, selon des associations de défense des droits de l'Homme sur place."La réponse donnée par le gouvernement n’est pas la bonne", a-t-elle déclaré. "Je ne peux pas ignorer tous les manifestants qui ont trouvé la mort dans l’honneur et je ne peux ignorer toutes ces familles qui vivent aujourd’hui dans la douleur (…). Je reconnais la légitimité des demandes du peuple pour plus de démocratie et de liberté", a-t-elle poursuivi.
À la fin de son intervention, Lamia Chakkour n'a pas souhaité être interviewée. "J'espère que vous comprendrez que je ne pourrai malheureusement prendre aucune question. Mais je vous remercie de m'avoir laissée parler ce soir", a-t-elle conclu avant de raccrocher.Peu après la diffusion de cette déclaration, la télévision d'État syrienne a diffusé un message qu'elle attribue à Lamia Chakkour dans lequel celle-ci dément ces informations et menace FRANCE 24 de poursuites judiciaires. Un peu plus tard, les chaînes de télévision Al-Arabiya et Al-Jazeera ont diffusé des messages audio lui étant attribués dans lesquels elle réitère ces propos.
Mais après cette intervention audio qui a fait l'effet d'une surprise dans le micro-chosme politique, on apprenait par la télévision syrienne qu'elle n'avait jamais démissionné, que c'était un gros mensonge. Qui croire après cette histoire plutôt kafkaienne.Renée Kaplan, directrice adjointe de la rédaction à France 24, a déclaré bien connaître Chakkour et croire tout à fait qu'il s'agissait bel et bien d'elle. La chaîne, a-t-elle ajouté, maintient avoir eu à l'antenne l'ambassadrice elle-même. La chaîne l'a d'ailleurs appelé à un numéro à laquelle la rédaction de France 24 l'avait souvent jointe, a précisé Renée Kaplan.
Je viens de découvrir que le site de l'ambassade de Syrie en France était desactivé
http://www.amb-syr.fr Cette démission vient après des défections d'un autre niveau comme ces 30 parlementaires du parti Baas pour protester contre les pratique de la sécurité militaire ou de ce sous officier de l'armée syrienne. Et il est fort possible que les 120 policiers aient été éliminés par l'armée syrienne pour s'e^tre rebellés. Si l'armée syrienne est bien peureuse face à l'armée israélienne, elle semble ne pas craindre d'exterminer son peuple.