Zayed R. Alzayani, le président du Circuit International de Bahreïn, se montre plus que satisfait de ce choix. Selon lui, la FIA a tout à fait raison car il pense aussi que cela permettra au Royaume de se relancer après une période difficile en début d’année : "C’est une bonne nouvelle pour tous les bahreïnis. Notre pays a vécu des moments difficiles, mais la stabilité est de retour. Collectivement, nous sommes en train de traiter les questions d’intérêt national et international, afin de tirer des leçons de ce récent passé. Au moment où aura lieu le Grand Prix, nous serons en mesure de rappeler au monde le meilleur de Bahreïn." a-t-il déclaré dans un communiqué. "Le Grand Prix de Bahreïn a toujours été une source de fierté nationale et c’est un événement que la politique transcende. Non seulement il bénéficie d’un fort soutien du gouvernement, mais aussi de tous les grands partis bahreïnis, y compris du principal parti opposé au gouvernement, qui hier a approuvé le Circuit International de Bahreïn et la course automobile.
Le retour du Grand Prix est donc important. La course permettra également de donner une sorte d’impulsion à l’économie. Le Grand Prix attire environ 100000 spectateurs, crée 3000 emplois et génère 500 millions de dollars. Son effet positif se fera ressentir dans tout le pays. Au nom de Bahreïn, je tiens à remercier Bernie Ecclestone (le directeur de la FOM), Jean Todt (le directeur de la FIA) et la FIA, ainsi que le reste de la communauté du sport automobile pour le soutien et la compréhension dont ils ont fait part pour nous cette année."