genre: comédie
année: 1981
durée: 1h40
l'histoire: Les aventures de Popeye le marin, de sa rencontre avec Olive, de l'adoption de Mimosa, et des baffes données.
la critique d'Alice In Oliver:
Attention, énorme bouse en perspective, j'ai nommé Popeye, réalisé pourtant par un certain Robert Altman, qui est loin d'être en manchot derrière la caméra.
Mais nul doute, Popeye reste sa pire chiure, probablement les restes d'une mauvaise grippe, le tout étant vomi dans cette véritable abomination du septième art.
Soyons clairs, certaines bandes dessinées (à la base, Popeye est un personnage de B.D.) ne sont pas adaptables au cinéma.
Autant dire que le pari de signer Popeye sur un format d'une heure et 40 minutes était osé et pas gagné d'avance.
C'est le cas de le dire. Pourtant, et c'est bien la seule qualité (bien maigre au passage), les acteurs sont plutôt ressemblants aux personnages créés par Elzie Crisler Segar.
Pour le reste, Popeye, malgré de bonnes intentions, fonctionne sur une formule destinée à l'échec le plus total.
Premier très mauvais point: l'absence de tout scénario. Ici, il n'est qu'un prétexte à toute une série de bastons. On se croirait presque dans un film de seconde zone avec Bud Spencer et Terence Hill.
Deux acteurs qui auraient probablement mieux convenus à cette production. Personnellement, j'aurais bien vu Terence Hill dans le rôle de Popeye et Bud Spencer dans le rôle de Brutus.
Ici, c'est Robin Williams qui incarne le célèbre marin, fan d'épinards. Pour l'acteur, c'est l'occasion de faire le pitre. Et Robin Williams n'est jamais aussi insupportable lorsqu'il est laissé en roue libre.
Autre mauvais point, l'humour de pacotille qui ne prend jamais. Non vraiment, il n'y a rien à sauver de ce film qui flirte parfois avec la comédie musicale.
Un très très mais alors un très mauvais film !
Note: Pas envie de noter ça...