genre: épouvante
année: 1943
durée: 1h10
l'histoire: Une infirmière est aux prises avec des morts-vivants dans une île des Caraïbes.
la critique d'Alice In Oliver:
Parmi les références en matière de zombies et de morts-vivants, on cite souvent la nuit des morts-vivants, Zombie, les deux meilleurs films de George Romero, ou encore Carnival of souls.
Curieusement, on ne cite jamais le chef d'oeuvre de Jacques Tourneur, le superbe Vaudou.
Oui, superbe... Tel est le mot qui convient le mieux pour qualifier ce film très sombre mais visuellement très beau et très bien foutu.
Vaudou raconte donc l'histoire d'une jeune infirmière débarquée aux Caraïbes où elle doit prendre soin de l'épouse d'un homme blanc.
Cette dernière est devenue mutique et son mari est peu bavard sur les raisons qui ont conduit sa femme à se réfugier dans un état catatonique.
Une forme de schizophrénie très particulière et révélant une énorme souffrance.
Ce qui fait de Vaudou, en anglais, I walked with a zombie, un film très particulier, austère, très sombre dans sa tonalité, mais infiniment beau et poétique. Pour guérir la femme plongée dans un état qui semble irréversible et incurable, la jeune infirmière va alors demander de l'aide à une étrange tribu qui utilise des rites vaudous face à ce genre de pathologies.
Difficile de donner plus d'éléments sur le scénario.
Toujours est-il que Vaudou est avant tout un film de sorcellerie. Ce qui aura des graves conséquences sur la santé mentale et physique de la jeune femme.
On peut y voir une sorte de revanche des peuplades africaines sur quelques colons autrefois persécuteurs.
Pour les fans de films d'épouvante, et plus particulièrement de films de zombies, Vaudou s'impose comme une référence absolue. A voir absolument !
note: 18/20