Une vie ne se refait
Que voilà dessin vulgaire
Il veut dire mais il n’a beauté
Vilain dessin je ne te supporte
Alors je t’efface hors de ma porte
Nous n’allons pas entrer en guerre
Tant soit le si peu de ton intérêt
Celui- ci me prend au pied du lit
Remord de quoi, de qui, de ci
Arrêtes- toi là, moi je t’oublie
Pourquoi me mettre à la peine
De ce que je ne veux avoir de haine
Je ne suis malotru qui ose par déni
Non ne te cache pas toi je ne t’oublie
Tu reviens à chaque nuit me prendre
Ce repos de mon âme que rêve berce
Tu es comme la vague dans le ressac
Qui va et vient battre ma plage
Où telle une chimère, s’habille ma vie
Il est des traces qui s’imprègnent
Leur profondeur encrasse mémoire
Où le conscient se révolte de n’avoir
D’aucun jour trouver le bonheur
Ce n’est malheur mais une peur
D’un esprit à voir cœur qui saigne
Les blessures anciennes s ne se referment
Car La gratitude belle ne peut effacer la gêne
De l’inconditionnel de cette violence soignée
Qui pilonne sans cesse un esprit rebelle
Les pages de vie se relisent toujours avant terme
Comme ressort qui reprend pas à pas sa place
J’eus aimé que vie soit comme dessin qui se peut
Se faire disparaitre pour renaitre toujours plus beau
Qui ne se fut illusion quand soleil est au plus haut
Pour vous faire croire que pluie ne sera jamais
Oh que vie eut été plus belle si j’avais su, j’avais v u
Qu’elle ne se refait quand on l’a de si vite consommée
A vous jeunesse dont les pas n’ont encore traversé
Les plaines, les montagnes, les lacs, les orages de la vie
Prenez le temps de vous arrêtez sur les paysages jolis
Comme ceux de l’amour qui demande grande attention
Car ses couleurs avec le temps ternissent les passions
Et vos yeux voilés vous soustraient du bonheur là volé
CF