Les jours sont des nuits ...
Les jours étaient des nuits, et les nuits désespoirs,
La vie était sans sel, une vie sans espoir
La beauté de l’azur, le vol des hirondelles
La lune dans le ciel, une table aux chandelles,
Le rire d’une enfant, le pleure du nouveau-né
La cascade qui chante, la feuille en vol plané,
La rose en son parfum, le feu de camp brûlant
La vague langoureuse où joue un éperlan,
Dans un ciel sans nuage où dansent des oiseaux
L’étang aux feuilles mortes où chantent les roseaux,
La montagne parée de son voile de mariée
Les enfants dans la cour qui pleuraient, qui riaient.
Je ne voyais plus rien, j’étais fermé à tout
Indifférence totale, pire que celle du matou
Le froid, la pluie, le vin, l’attention la meilleure
Tout en moi disparait, laisse place au malheur.
Et puis comme un miracle, « deus ex machinae »
Dénouement de roman, roman de Dulcinée
Chant d’amour et de gloire orchestre symphonique
Tous les génies s’unirent exhausser ma supplique.
Toutes ces choses en fête, toutes les beautés du monde
S’unirent dans ma tête en une folle ronde
Ta voix qui me dit oui, ta voix qui me revient
J’entends même ton âme, ton âme qui me dit vient.
La cascade a des chants imités des oiseaux
Repris en crescendo, le vent dans les roseaux.