L'autre soir on avait des invités à la maison. Les enfants (3 au total, le Petidom ne compte pas) ont décidé de jouer à la pâte à modeler… évidemment c'était moyen comme idée mais comme ils étaient sages j'ai dit oui. 5 minutes après la cuisine était en chantier, y'avait de la pâte rouge partout ! Et là je me rends compte que la Clochette avait déjà fait plusieurs aller-retour en écrasant bien au passage les boulettes de pâte, l'air de rien… Putain, de la pâte rouge grosse comme des noix sur un carrelage blanc… "Putain, non mais putain !" voilà tout ce que j'ai pu articuler…
C'est l'exemple type chez moi de saloperies que je peux sortir, surtout quand je suis étonnée, en colère, stressée ou même très contente ("Lenny Kravitz en concert à Lille, oh putain !", je l'ai fait y'a pas longtemps celle-là). Y'a des variantes à putain, je peux enchainer sur les bordel, bordel de merde, putain de merde, bordel de putain de merde… Je suis grossière quoi. Les mots me sortent tout seul. Et je ne fais pas attention à qui m'écoute. Au début on a essayé de se limiter en gros mots mais chassez le naturel et vous verrez bien. Surtout quand y'a la partie masculine de la famille qui est encore pire en noms fleuris (c….d, s….e, e….é, je vous laisse deviner), surtout au volant. On se reprend quand même mutuellement (enfin, je reprends l'homme 100 fois quand il me reprend 1 fois), on se rattrape en disant "ça tu vois tu n'as pas le droit de le dire" ou je fais passer l'autre pour grossier, ça marche bien aussi. Notre chance, c'est qu'à part "merde" (arrivé précocement) Clochette ne répète pas tout ce qu'on dit. Peut-être que le jour où elle me servira du "connasse" je verrais les choses autrement...
Finalement, y'a qu'au travail où je savais mieux me retenir et être polie 7 heures par jour. Enfin, par polie j'entends ne pas dire de gros mots, parce que sinon bonjour, au revoir, merci ça va, je le fais !
Et toi, t'es mal poli ? Comment tu fais par rapport aux enfants ?