Le kronum
Sport inventé en 2008, le Kronum procède par additions simples des qualités du football, du handball et du basket. On peut prendre la balle à la main comme au pied, enchaîner roulettes zidanesques et roucoulettes copyrightées Luc Abalo. On peut scorer en dunkant ou en défiant le gardien adverse. Autre plaisir augmenté, il n'y a pas deux mais quatre buts, sur un terrain circulaire qui ne détermine pas de camp. Avec cette surenchère de spectacle et de techniques à maîtriser, inutile de préciser que c'est un sport où il faut jouer à 200%.
Le bossaball
Autre sport à tendance transhumaniste, le bossaball, où il faut tout à la fois être un gymnaste accompli, un volleyeur performant, avoir le pied footballeur et posséder une réel sens du spectacle – genre pro de la capoeira ou danseur de samba. Le secret du bossaball ? Il se déroule sur une structure gonflable qui possède en son sein deux trampolines, la scène parfaite pour les pitreries les plus acrobatiques et les plus chorégraphiées.
Le hornuss
Bien moins funky, ce sport traditionnel suisse propose de combiner le golf avec la notion d'équipe du baseball. À l'aide d'un fouet, le frappeur lance un palet à pleine vitesse en direction des joueurs de l'équipe adverse qui, à l'aide de panneaux en bois qu'ils peuvent jeter en l'air, essaient d'intercepter l'objet volant. Je crois que c'est tout. Conviendra au moins athlétiques d'entre vous.
Le Segway polo
On comprend bien l'enjeu de ce sport : faire du polo aux commandes d'un rutilant Segway. Tout ce qui touche au Segway est forcément génial, pas d'exception ici, lenteur et mauvaise maniabilité sont au programme de matchs d'un ennui sidérant, mais où on ne se fatigue pas. Notez que la plupart des joueurs semblent avant tout là pour se promener sur leur monture, et que seul l'arbitre semble mettre du cœur à l'ouvrage. Pour les acrobates qui veulent tester encore plus en avant leur équilibre, il y a moyen de s'essayer à l'unicyle hockey, qui ne laisse là encore aucun suspense sur son règlement.
Le hockey subaquatique (ou octopush)
Le meilleur pour la fin, forcément. Si le nom de ce sport sonnent comme une évidence, les complications commencent quand il s'agit de se représenter la chose. Pas de bouteille, l'action se déroule entièrement en apnée, au fond d'une piscine. Les règles sont classiques mais la mise en place délicate, puisque les joueurs doivent forcément remonter à la surface pour respirer. Étrangeté suprême : les parties sont donc totalement silencieuses. Quant au public, sur des matchs de petite envergure, ils peuvent rester dans un coin de piscine, à regarder sagement le match à travers leurs lunettes. Belle opportunité que l'octopush, qui jouit d'une belle organisation et d'une implantation non négligeable par chez nous. Au prix de quelques efforts, l'Équipe de France vous tendra les bras. Voici par exemple un lien vers le club de la région parisienne : http://crhsidf.free.fr/index.php