07 juin 2011
Lorsque son portable a sonné, Nathan Malocène a poussé un soupir de soulagement. Tant pis pour le déménagement de sa sœur. En bon détective, Malocène ne peut pas se défiler.
Les parents d’Aurore Montrachet ont disparu ! Notables sans ennemis, ils sont bien connus dans la région bourguignonne. Pourtant, ils sont retrouvés morts. Noyade par balles !
L’enquête est confiée à Stoltz, un flic aux compétences… Il connaît bien Malocène et son énigmatique associé Grégoire Fine. Entre eux, il y a des fantômes… Stoltz espère en profiter pour régler ses comptes. Peu importe si sa version ne cadre pas avec les faits.
Dans ce climat pesant, Nathan doit rétablir la vérité. Il va devoir fouiller la vie privée des uns et des autres. Occasion de découvrir l’univers de son associé. Nathan Malocène n’a pas idée du plan machiavélique qui se trame. Une chose est sûre : la vie humaine n’a pas grande valeur.
Une fois n'est pas coutume, je ne pourrai pas vous en dire plus sur ce roman que j'ai malheureusement abandonné en cours de route...
En effet, je n'ai pas du tout réussi à accrocher, malgré l'avis positif de Daniel, que je suis en général... et les échos plutôt très positifs trouvés sur le net. Je n'ai pas du tout aimé le style, fouillis à mon goût, comportant de très nombreux dialogues, ni le début de l'histoire que j'ai trouvée compliquée. A la décharge du roman, il faut souligner que je suis en ce moment très fatiguée et speed et donc que je n'ai sans doute pas les même aptitudes qu'habituellement à me jeter à corps perdu dans une histoire ; il me faut du "facile"... D'autant plus qu'ayant peu de temps pour lire, j'y consacre juste les quelques minutes glanées le temps d'une clope dehors, et même pas un petit quart d'heure le soir puisque je m'écroule de fatigue... Autant dire que cela ne ressemble en rien à mon rythme habituel !
J'ai également été bloquée par plusieurs coquilles ou fautes trouvées au fil de ma lecture... Comme je l'ai déjà dit souvent sur ces pages, la maîtrise de l'orthographe française s'avère très difficile et je fais moi-même de nombreuses fautes, mais ces mêmes fautes me hérissent le poil quand je les rencontre en nombre dans un roman édité. Et notamment des fautes assez hallucinantes telles que celle-ci : "tu l'as croie ?" (page 151)...
Je suis d'autant plus désolée d'avouer cette défection que le roman est un livre voyageur proposé par l'auteur... qui je l'espère ne m'en voudra pas trop de ma franchise.
Editions Saint Martin, dont je viens de découvrir qu'ils étaient roubaisiens, à deux pas de chez moi...