L’un de mes fils vient d’avoir 12 ans et pour son anniversaire il avait une demande : ouvrir un compte sur ce réseau social. Avec un argument, pour lui, imparable : « Mais, maman, tous mes copains y sont ! » J’étais contre, son père était pour, j’ai capitulé en mettant deux conditions : que je fasse partie de ses amis et que les paramètres de confidentialité soient activés. Marché bancal mais marché conclu. En deux jours et quelques clics, il a accumulé une soixantaine d’amis. Il s’est inventé un âge, un lieu de naissance, a affiché ses sports, ses équipes de football, ses musiques, ses émissions de télé et ses films préférés. Le Barça, « Les Simpson », Avatar, « Scènes de ménages », Michael Jackson, David Bowie, rien de très subversif ! Puis sont apparus les premiers partages de vidéos. « Choc : un homme jette un chien d’un immeuble, âme sensible s’abstenir. » Pour la consulter, il faut obligatoirement cliquer sur « j’aime ».