Avant toute chose, il faut savoir qu’une partie de notre cerveau, le reptilien, est programmé en termes de survie. Biologiquement parlant, le surpoids est le résultat d’un ressenti. Biologiquement parlant, le surpoids est le résultat d’un ressenti d’abandon par sa mère, ressenti qui s’inscrit comme un programme dans la constitution de l’enfant. Personne ne niera que lorsqu’un animal est abandonné dans la nature, il meurt. Et comme je l’ai dit plus haut, nous avons tous une partie de notre cerveau qui est programmée en termes de survie ! Quand on est abandonné dans la nature, on va mourir. Le principal pour un bébé, pour rester en vie, est d’avoir de la nourriture. Il est vital de manger, donc je me jette sur la nourriture.
Quand on est abandonné, on est fragile, sans défense. On va se faire attaquer. BIOLOGIQUEMENT, il faut imposer la peur à son adversaire qui partira alors peut-être… Il faut être imposant pour avoir plus de chances de survie. Dans la nature, deux animaux face à face vont réagir en impressionnant l’ennemi. Tous les animaux se gonflent, se hérissent pour affronter : poule, chat, chien, hérisson… Pour optimiser cet affrontement, cette agressivité ressentie comme vitale, on peut recourir (inconsciemment !) au surpoids pour être mieux prêt à l’attaque.
Si je vis un ressenti d’abandon, j’ai intérêt à être volumineux pour imposer le respect à mon adversaire. Et comme je suis gros, ma mère va peut-être me retrouver (si je suis trop maigre, elle ne me retrouvera pas et je vais mourir). Une fois le processus engagé, il s’imprime dans nos comportements et nous ne sommes jamais assez gros pour notre cerveau : quand je serai important, quand on me verra vraiment, on me laissera tranquille, on ne m’attaquera plus, je ne serai plus en danger.