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Quel tintamarre font vos rêves
Dans la nuit étoilée et sereine
Boucan d’enfer que vos amours
Déclinées aux lueurs de voie lactée
Tourne et retourne
Jamais sommeil ne vient
A qui forme fantomatique
Se glisse de lieu en lieu
En quête de vain repos
*
Est-ce la folie des meurtres et massacres
Où l’intensité des poussées de sève printanière
Doux concert d’une végétation épanouie
Où flammes lancées en plein cœur de la nuit
Par vos âmes en fous désirs retournées
.
Rien qui vaille en vain repos
Les doigts errent au clavier fatigué
Précédant l’aube les mots se bousculent
Ils disent la tension et l’attention
L’écoute et le vertige
Vers prononcés au creux d’oreilles inconnues
Images de destins croisés
Sans même la moindre chance d’une rencontre
*
Ainsi de rives en rives
Un monde bruit qui ne sait ce qu’il dit
Un monde naît qui n’a aucune forme
Ainsi se tissent d’étranges connivences
Défiant tous pouvoirs
Déliant le fil des frontières obscures
*
Il n’est plus de coq pour appeler au réveil
Demeure le poème qui s’étire hors de ses draps
Hors de tes bras
.
Manosque, 2 mai 2011
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