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Tu demeurais haletant
A l’orée d’un monde tissé de subtils désirs
La vie file entre deux doigts amoureux
Jamais ne laisse le temps
Aux heures de se reposer
.
Toujours il faut suivre le fil
Justifier de son emploi du temps
Gagner sa vie en la perdant
*
Ton monde vit le nez en l’air
Assis sur une pierre
Aux rives du chemin
.
Peuplé de rêves fous
Il s’évertue à te rendre la vie
Impossible
*
Tes yeux se posent
Sur la beauté de passage
D’un petit jour tendre
.
Tes rêves te portent
A ignorer tout des tourments
A batifoler parmi les fleurs
Sous des brises printanières
*
Qui es-tu
Toi
Qui déclare un amour improbable
Aux ombres de passage
.
Ta vie se brise
Aux écueils d’un siècle éperdu
.
Manosque, 3 mai 2011
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