Information dévoilée par Euractiv.fr : lors de la réunion d'une commission du Parlement européen à Strasbourg lundi 6 juin, le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a déclaré avoir reçu des menaces de mort de citoyens grecs, soumis à un plan d'austérité drastique.
Jean-Claude Juncker : il ne passera peut-être pas ses prochaines vacances à Athènes.
En plus des 110 milliards d'euros prêtés l'an dernier par l'UE et le FMI, la Grèce devrait recevoir une rallonge dont le montant n'a pas encore été fixé. Néanmoins, le pays devra s'astreindre à de nouvelles mesures d'austérité, ainsi qu'à une série privatisations, pour rassurer les marchés.
Jean-Claude Juncker a commenté : "Qu'est-ce qu'on peut dire aux Grecs ? C'est une bonne question que je me pose souvent, car je reçois beaucoup de courrier des Grecs. Y compris des menaces de mort [...] Plus il y a de privatisations, moins il y a de sacrifices imposés aux Grecs les plus modestes. Nous n'arriverons pas à bon port si le consensus entre forces politiques grecques ne s'établit pas."