Comme je le disais dans le précédent post concernant l'événement, c'est une petite entorse à la règle de l'Enceinte puisque je parle d'un rendez-vous n'attrayant pas à la musique... De ce fait et de par ma visite éclaire dans l'atelier Richelieu, le style va être bref et pour le moins expéditif.
Dimanche 10 février 2008 - 15h45 - Le rez de chaussée de l'Atelier Richelieu
J'arrive sur les lieux. Un monde fou qui me donne l'impression d'être aux Halles (l'enfer, disons-le) le premier jour des soldes. Allergique à l'hystérie, ça commence mal... Je tente quand même une percée vers l'intérieur mais en vain, le "rayon" mode étant pris d'assaut par une petite armée de fashion victims et autres bourgeoises quinqua des alentours. La percée se solde donc par échec retentissant. Je prends la décision (fatale) d'accéder à l'étage et ainsi me pavaner avec mon appareil photo et capter les objets vintages (le pourquoi de ma visite). La bonne blague.
Dimanche 10 février 2008 - 15h48 - L'étage
Pour commencer, l'escalier, peu fréquenté, me rassure. Je vais peut-être pouvoir m'étirer ou sortir le Canon voir même faire une glissade dans les allées, ce genre de folie qui peut nous prendre au Louvre dans une heure creuse... Me voilà en haut. Quasiment le même scénario de folie sauf que la population est plus hétéroclite. Bobos, vrais bourgeois, faux excentriques, chippendales, investisseurs... Pour les photos et l'écoute de la musique, c'est râpé. Si je parvenais à sortir l'appareil, ce serait un exploit de contorsionniste confirmé alors pour la photo cadrée, il faudrait que je hurle : "descendez tous, y'a une bombe !!!" Bref, j'évite le hurlement et me dirige tout droit vers la sortie, le pas de course étant bien entendu de rigueur.
Dimanche 10 février 2008 - 15h52 - La sortie
7 minutes sur place. Impossible de relater quoi que ce soit. Zéro photo à l'appui et pas de musique. Le capharnaüm et le bling bling ont vaincu. Adieu.
Nicolas.