Est-ce par un effet de leurs battements d’ailes autour des fleurs que la carte de juin substitue aux lions, bondissants et par trop chinois, ces papillons qui sont dans la poésie japonaise un des signes de l’été ? Dans l’impalpable de leur mouvement, c’est une certaine image du silence qui vient pour ainsi dire se déposer sur la fleur et en atténuer l’exubérance animale.