Les gens de la rue Christophe-Colomb étaient tannés de voir leur rue surpeuplée de voiture, ce sont maintenant les gens de quatre autres rues qui acueillent un nouveau traffic. Une anarchie totale dans laquelle je plonge deux fois par semaine.
La rue Laurier, entre autre changements, est devenue, one way. Ma belle rue Laurier où se pavanaient assurément les plus belles femmes que mon oeil ait pu perçevoir depuis Mykonos en Grèce. Avant je savais que je mourrais probablement dans un accident au volant de ma voiture, distrait par les belles femmes en été à Montréal. Maintenant je sais que ce sera au coin de Saint-André et de Laurier. Aujourd'hui devenue incirculable.
Je roule à 3 km/h sur St-Joseph à la place. Dans le bordel absolu. Je dois quitter à 17h15 pour arriver à temps à mon cours à 19h sur la montagne. Mais je m'en moque. Je suis partisan de l'absence de la voiture sur l'île de Montréal. Ce serait un beau fantasme zéro voiture à Montréal. Je crois que c'est aussi possible.
Dans 100 ans peut-être mais possible, Souhaitable en tout cas.
Ferrandez y rêve aussi. Et, au contraire des gens irrités qui lui ont craché leur colère au visage la semaine dernière, je crois que ses idées urbaines sont correctes. Il ne fait rien qu'il n'avait pas annoncé dans son programme quand il a été élu. Il ne fait pas comme dans les annonces de Brault & Martineau: il ne fait pas semblant. Si vous n'en vouliez pas, fallait pas l'élire. Falait LIRE aussi.
Ferrandez a fait face, courageusement faut le dire, à une sévère gronde de la part de citoyens rageusement exédés par ses changements. Il n'a jamais pu parler de ce dont il voulait vraiment parler tellement la colère était totale et presqu'unilatérale. Les changements, comme tout type de changement, n'ont pas plu. L'impasse, le tenace cul-de-sac. Les gens voulaient sa tête.
Ce qui m'a surtout frappé c'est ce total imbécile qui a accueilli Ferrandez d'un cri haineux, raciste, sale et idiot. Quelque fois la colère fair sortir le plus laid chez l'homme et, pour toute attaque, un sévère impuissant, un nain mental a hurlé: "RETOURNE VIVRE EN ESPAGNE"...Luc Ferrandez...né à Montréal...
Retourne vivre en Espagne, sale Québécois.
Cabochon.
Retourne vivre en Espagne? RE-tourne? Faudrais d'abord y avoir été une seule fois!
Quelle cloche! Et ça voulait être pris au sérieux?
Retourne à l'école pauvre ignorant raciste (pléonasme).
Imaginez ce que les radios de Québec doivent faire comme gymnastique en ce moment afin de se retenir pour ne pas sortir le même type de commentaires peu dignes sur Amir Khadir qui ralenti l'arrivée potentielle des Nordiques. Mais soyons juste, la radio de Québec ne fait pas de faux pas sur Khadir. Pas encore en tout cas. Ils ne connaissent pas son pays d'origine, sont pas allés à l'école jusque là. Donnons-leur le temps.
Il doit quand même s'en dire des misères dans les chaumières du village.
Retourne vivre en Espagne...Ouch!..
Pauvre. Pauvre d'intelligence.
Pauvre, pauvre, pauvre.
Mériterais juste de faire du mime dans des annonces de meubles.
Pour Brault & Martineau justement qui doivent être pauvres si ils ne paient même pas de décor dans leurs pubs pour leur pauvres comédiens (je sais "pauvre" et "comédien" dans la même phrase, c'est du pléonasme!).
Brault & Martineau ce sont deux noms bien Québécois.
Retourne vivre en Espagne...
Cervantes était espagnol...Don Quichotte...
Comment ça finissait déjà?
Les moulins à paroles, si ils sont tous de cet acabit, ne seront pas durs à vaincre.