genre: fantastique
année: 1976
durée: 1h35
l'histoire: Quelque part, en pleine Préhistoire, Sana est jolie mais elle est blonde. Deux tribus, celle des Montagnes et celle des Sables voient dans la couleur de ses cheveux un signe maléfique. Persécutée, Sana se réfugie dans un oeuf de dinosaure.
la critique d'Alice In Oliver:
Certes, la société de production de la Hammer a surtout sévi dans les films horrifiques, signant bon nombre de classiques.
Toutefois, il ne faudrait pas oublier que la Hammer a aussi réalisé des comédies, des films policiers, en passant par les genres de la science fiction et du fantastique.
Quand les Dinosaures dominaient le monde fait donc partie des productions fantastiques de la Hammer.
C'est un certain Val Guest qui en est le réalisateur.
Quand les dinosaures dominaient le monde est dans la lignée de certains films de la même époque, et déjà produits par la Hammer.
On pense évidemment à Un Million d'années avant Jesus-Christ. Le film de Van Guest se déroule donc au moment de la Préhistoire, l'intrigue suivant les aventures de Sana, une belle jeune femme, dont le seul tort est d'être blonde (et oui, déjà, à l'époque...).
Du fait de sa couleur de cheveux, considérée comme une malédiction voire un mauvais présage, Sana est chassée par sa tribu.
Au niveau du scénario, pas grand chose à retenir et à signaler. C'est une production typique de l'époque qui repose avant tout sur ses dinosaures de service. Au niveau de l'animation, c'est la stop-motion qui est utilisée, en sachant que Val Guest fera appel à Ray Harryhausen pour assurer le mouvement des créatures de service.
Mais Harryhausen, déjà fort occupé par la mise en place de la Vallée de Gwangi, déclinera la proposition du cinéaste.
C'est donc Jim Danforth qui prend la relève et qui assure les effets spéciaux du film, plutôt vieillots, mais l'artisan se révèle assez talentueux et compétent en la matière. Le film offre quelques séquences d'animation assez bien foutues pour l'époque.
C'est vraiment l'attraction principale de ce petit nanar sympathique. Pour le reste, Quand les dinosaures dominaient le monde joue également sur la plastique de ces actrices, de véritables playmates, à l'image de sa star principale, la très belle Victoria Vetri.
Inutile de préciser qu'il ne faut pas être trop regardant sur le jeu des acteurs, plutôt quelconques, pour être gentil...
En l'état, Quand les Dinosaures dominaient le monde reste une production ambitieuse, qui pâtit tout de même de nombreux défauts, mais qui se révèle assez agréable au final.
Note: 11.5/20
Note nanardeuse: 14.5/20