genre: science fiction
année: 2001
durée: 1h30
l'histoire: L'OCP doit faire face à trois menaces: la privatisation de Delta City, une conspiration organisée par le Comité et l'apparition d'un prototype cybernétique. Pour contrer ces menaces, l'OCP compte sur John Cable, capitaine de la police, et Robocop. Mais l'une des directives prioritaires du cyborg a été modifiée.
la critique d'Alice In Oliver:
Pour ceux qui l'ignoreraient, la saga Robocop contient également un quatrième épisode, souvent intitulé Robocop Directives Prioritaires ou encore Robocop 2001.
Il s'agit ici d'un téléfilm réalisé par Julian Grant en 2001, rattaché à la célèbre franchise. Donc, ce téléfilm est aussi connu sous le nom de Robocop 4 !
Voilà pour les présentations.
A la base, la saga Robocop a inspiré une série télévisée. Mais la série rencontrant peu de succès, un téléfilm sera donc réalisé afin de relancer l'intérêt pour le flic cybernétique. Robocop 4 reprend donc les éléments laissés en suspend dans le numéro 3. Désormais, Delta City fait partie du décor mais la nouvelle ville menace d'être privatisée par quelques patrons véreux.
Sans compter qu'un nouveau robot fait son apparition... Et Tenez-vous bien, après le coup des robots-ninjas dans Robocop 3, ce nouvel épisode nous présente le robot-squelette !
Je sais, le ridicule ne tue pas ! Et heureusement ! Pourtant, le cyborg squelettique n'est pas une vraie machine.
En dessous du costume moisi, se cache un être humain mais également un psychopathe. De plus, pour ne pas faciliter la tâche à Robocop, ce dernier voit l'une de ses directives prioritaires modifier...
Pour le reste, ce Robocop 4 ne présente aucun intérêt. Ici, le réalisateur ne s'intéresse même plus à la psychologie (pourtant complexe) de notre cher androïde.
Dans le rôle du flic cybernétique, on retrouve Page Fletcher, qui semble lui-même désarçonné et peu à l'aise sous le costume de Robocop.
Autre point négatif, on ne retrouve jamais l'univers violent décrit dans les 2 premiers épisodes de la franchise.
Sans compter une réalisation absente et des séquences d'action franchement risibles. Bref, ce nouvel opus commet l'exploit d'être encore plus navrant que son prédécesseur. Une véritable chiure !
Note: 01/20
Note nanardeuse: 13/20