Saw 3D

genre: gore, horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2010
durée: 1h25

l'histoire: Alors que la bataille fait rage autour de l'héritage du Tueur au Puzzle, un groupe de survivants s'associe et demande l'aide d'un autre rescapé, Bobby Dagen, qui lui-même cache d'effroyables secrets.

la critique d'Alice In Oliver:

La saga Saw se poursuit. En même temps, chaque période d'Halloween est malheureusement marquée par la sortie d'un nouvel épisode (toujours plus nul) dans les salles obscures.
Pour une raison totalement incompréhensible, certains avaient un peu défendu le sixième opus, proclamant haut et fort qu'il était un peu moins médiocre que les chapitres précédents.
Peut-être est-ce dû à son titre involontairement rigolo... Toujours est-il que la franchise continuait à s'enliser dans une formule déjà connue de tous.

Oui, le premier film de James Wan a eu le mérite de redonner un souffle au genre. Et jackpot, ça ne coûte pas cher et ça rapporte gros.
Mais la suite de la saga fonctionnera sur une recette de cuisine bien connue des fans déjà conquis à l'avance: tortures débiles, protagonistes idiots, tueur insaisissable et flashback insensés en guise  de scénario.
Rajoutez à cela quelques hurlements et un rebondissement final improbable et vous obtenez un nouvel épisode de Saw.
Il suffit juste de changer le numéro.

Conscients que le phénomène mérite un certain renouveau, les producteurs décident de profiter du phénomène 3D, dont le seul intérêt est de montrer avec plus de détails la boucherie et la tripaille.
Pour le reste, Saw 3D est à l'image de ses prédécesseurs. C'est toujours aussi navrant et désespérant de bêtise et de nullité.
Le tueur au puzzle est mort (en même temps, c'est le cas depuis le numéro 3) et son successeur veut éliminer les quelques personnes qui ont réussi à survivre à ses pièges sadiques.

Parmi les survivants, une nouvelle râclure est à l'épreuve et doit tenter de sauver des personnes proches de son entourage. D'un autre côté, la police enquête et essaie de retrouver la piste de Jigsaw.
Mais encore une fois, ce dernier s'amuse avec tout le monde sans jamais être inquiété. Ce nouveau chapitre est certainement celui qui contient le plus de pièges et de tortures. Oui c'est gore mais cela ne sert aucune narration, le but étant de proposer une sorte de carnaval morbide très moche, se déroulant uniquement dans une sorte de garage.
Le décor est donc minimaliste et les pièges ne sont que des resucés voire des remaniements des épisodes précédents.
Pour ce dernier chapitre qui finalement ne serait pas le dernier (dixit les producteurs qui annoncent déjà un huitième volet), je n'ai même pas envie de lui attribuer une note voire une photo: ça n'en vaut même plus peine !