Conçue en partenariat avec EMC et VMWare, dont elle exploite les technologies de stockage pour l'une et de virtualisation et de sécurité pour l'autre, la plate-forme mettra à disposition de ses clients des capacités informatiques à la demande, disponibles rapidement et facturées en fonction de leur utilisation. Celles-ci permettront d'héberger des machines virtuelles "classiques" VMWare, qui pourront accéder aux services existants de NYSE Technologies : flux de marché, passerelle de gestion des risques, hubs d'exécution d'ordres...
Tous les intermédiaires financiers auront ainsi la possibilité de bénéficier d'une infrastructure optimisée pour la mise en place de leurs stratégies de trading algorithmique ou d'analyse des données de marché. Un des principaux avantages de cette approche pour les acteurs concernés est celui de la latence : les applications des clients étant hébergées au cœur des centres de production de NYSE Euronext, elles ont la garantie des meilleurs délais de distribution des informations et des ordres, qui constituent un des enjeux majeurs des automates de trading actuels.
Selon moi, il subsiste un doute sur la réelle valeur de la réduction de la latence "réseau" dans l'architecture proposée, puisque les gains obtenus à ce niveau risquent d'être perdus dans les couches de virtualisation de l'infrastructure. Malgré cette réserve, les grands acteurs des marchés financiers se laisseront certainement tenter par cette "Capital Markets Community Platform" et son avantage apparent de latence. Et cela leur donnera, en tous cas pour nombre d'entre eux, une première expérience de cloud computing, qui stimulera peut-être une adoption plus large, dans d'autres domaines...