L’affaire DSK éclipse scandaleusement la faillite de la Grèce...

Publié le 07 juin 2011 par Philippejandrok

L’affaire DSK éclipse scandaleusement la faillite de la Grèce, et l'on prèfère s'interresser aux affaires de fesses et de massage de pieds que d'une réalité qui risque de nous pousser vers une nouvelle crise économique, cette fois-ci européenne.

En effet, depuis que la Grèce a caché ses dettes sous le tapis pour bénéficier des subventions européennes tout va de mal en pis pour ce pays jadis béni des dieux et pour les autres pays d'Europe.

Déjà, les jeux Olympiques d’Athène en 2004 ont coûté 9 milliards d’euros soit 5% de l’économie grecque produite en un an, le déficit est remonté à 7,5% du PIB depuis 2004, alors qu’il était à la baisse depuis 1999. le Quebec a mis 20 ans pour rembouser sa dette des jeux Olympiques, combien de temps faudra-t-il à la Grèce pour rembourser ces 9 milliard d'euros ?

La Grèce pour réaliser ses projets impossibles demanda une aide financière importante à l'Europe en prétextant que tout allait bien chez elle, en trichant sur les chiffres véritables alors que l’économie était déjà chancelante, pourquoi ?

Parce qu’il est dans la mentalité des grecs d'entourlouper ses partenaires, parce qu'il est inscrit dans les mentalités de frauder le fisc et que visiblement, l’état lui-même ne fait pas beaucoup d’effort pour collecter les impôts, moralité, le peuple profite de la manne européenne, puis de l’état providence, le peuple tire sur la corde et s’en amuse et aujourd’hui, la corde casse et le pays est en faillite. Le peuple ne comprend plus rien, il n'y a plus d'emploi, plus de salaire, plus rien de tout ce qu'il avait avant, la cigale se retrouve en hiver en été.

N’oublions pas que la Grèce avant d’entrer en Europe était un pays pauvre et que les Grecs pour survivre devaient évidemment vivre de combines diverses, tout le monde se souvient des Italiens, des Espagnols, des Polonais, des Hongrois qui avaient tous deux métiers, un déclaré, l’autre pas, mais avec l’argent de l’Europe, ils ont cru que Midas était de retour et que tout ce qu’il touchait se transformait en or ad vitam aeternam, sans penser un instant aux conséquences. Ils n'ont pas pensé non plus que cet argent provenant des pays Européens, affaiblissait par la même occasion le niveau de vie des Européens qui travaillent également pour le confort des Grecs au mépris du leur.

La faillite de la Grèce est d’abord une faillite culturelle avant d’être structurelle, c’est une totale incompréhension du système de pensée occidental et les Grecs ne comprennent pas que pour bénéficier des avantages de l’État et de l'Europe, il faut également contribuer collectivement à cet effort, mais non, chacun a sa maison, et vit dans le confort, sans comprendre aujourd’hui pourquoi et comment le roi Midas est mort.

Sans effort de la population, la Grèce est morte et l’on pourra injecter des milliards cela ne règlera jamais son déficit.

Le gouvernement grec appelle à l’aide les pays riches et l’Europe pour ses erreurs, pour son laxisme, il lui faut de l’argent, et encore de l’argent pour sauver non seulement la Grèce, mais également l’Europe.

Mais pourquoi sauver l’Europe en entretenant un panier percé ?

Et bien parce que c’est l’Europe qui paye la mauvaise gestion de l’état grec, et si cet état ne peut plus rembourser ses dettes, ce qui arrive, et ce qui arrivera, bientôt nous risquons une nouvelle faillite bancaire, une nouvelle crise financière internationale Européenne.

Le monde trop gourmand vit sur le crédit, or, le crédit est un système de prêt avec intérêts, pas un don, et il semble que la Grèce et les Grecs ne comprennent pas le fonctionnement du système et considèrent le prêt comme une manne financière, ce qui explique le fiasco économique et financier qui risque fort de plomber les banques européennes.

Alors on pourrait se dire :

-   - les grecs se sont foutus dans la m… eux-mêmes, qu’ils en sortent eux mêmes.

Oui, ce serait bien commode, mais la Grèce c’est comme une cordée dans la montagne et comme elle dévisse, elle entraine avec elle tout le monde dans sa chute et pour le moment personne ne peut couper la corde pour ne pas laisser tomber les autres.

Les Allemands en ont ras la casquette de devoir payer pour tout le monde et ils risquent de reprendre leurs billes en disant :

-  Votre euro on en n’a plus rien à faire, on reprend notre Mark, comme les Suisses ont conservé leur franc, et tant pis pour vous.

Ils en sont capables, et ils auraient de nombreuses raisons pour le faire, car en effet, c’est bien l’État qui paye le plus et qui en profite le moins.

Les Suisses sont les seuls à tirer leur épingle du jeu puisque les grandes fortunes grecques abandonnent les banques nationales pour trouver la sécurité chez les Helvètes, et à raison, puisque le système bancaire grec est en passe de s’écrouler dans les mois qui viennent, c’est presque inévitable, mais la fuite des capitaux plonge d’avantage le pays dans la crise et ces capitaux d’où viennent-ils ? Sont-ils le résultat de nombreuses années de fraudes et de corruptions financières, de détournement de subventions ? Possible, peut-être même probable également.

Le plus triste, c’est que le peuple ne comprend pas, il est tellement habitué à une irresponsabilité collective, à frauder pour tout et n’importe quoi, que de comprendre aujourd’hui que ces petits rien dont ils on joui et abusé, ces petits rien qu’ils n’ont jamais payés sont responsables de la situation catastrophique actuelle, ne change pas leur situation, car aujourd’hui, ils n’ont même plus de quoi payer ces petits rien et ils se demandent même comment vont-ils faire pour se nourrir et avec quoi ? Où trouveront-ils l’argent ? Mais l'Europe est la...

Par exemple, en Grèce, 8 500 retraités de plus de 100 ans perçoivent une retraite, or si la Grèce compte des centenaires, elle n’en compte pas autant, alors qui touche ces retraites ? Dans certains pays c’étaient les morts qui votaient, en Grèce, ils font la fête.

L’église orthodoxe Grecque est le premier propriétaire foncier du pays qui ne paye pas d’impôts sur aucun de ses biens, ni de ces actions économiques, il y a là une fuite notoire de capitaux pour le pays entier et qui ne profite qu’à l’Église et peut-être à d’autres corrompus, aujourd’hui, il a été décidé d’imposer l’Église sur le principe, mais le sera-t-elle vraiment dans les actes ?

Il faut changer les mentalités, les habitudes commerciales au quotidien, exiger des tickets de caisse pour justifier ses achats, en Italie, le commerçant est obligé de vous remettre un « scontrino » pour être dans le cadre légal, si un policier vous le demande, vous devez le lui montrer, si vous ne l’avez pas, vous êtes complice et vous payer une amende, c’est une des parades que le gouvernement Italien a trouvé pour contrôler la fraude fiscale, or, c’est ce que le gouvernement Grec doit imposer pour débuter et convaincre les grecs d’entrer dans les habitudes européenne, car à force de biaiser, de tricher, de frauder, on pousse tout un pays à la ruine et c’est ce qui arrive malheureusement.

Les Grecs auront beau manifester, s’ils ne prennent pas leur destin en main, ce sera bientôt la fin et ils nous entraineront avec eux à cause de leur attitude irresponsable et infantile.

Avec tout ça, faut-il lâcher la Grèce ? Malheureusement, je ne crois pas, ce partenaire nous a roulé dans la farine et nous sommes à présent pieds et poings liés, pourra-t-on un jour discipliner cet enfant terrible, j’en doute…

Nous vivons une époque formidable…