Je vous en avais déjà parlé dans un précédent article. Le sablage du jeans, est dangereux aussi bien pour les ouvriers qui procèdent à cette opération de finitions, mais aussi pour l’environnement. Plusieurs marques avaient déjà boycotté ce procédé préférant utiliser des techniques alternatives.
Mais, cette prise de conscience doit aussi passer par le consommateur, peu informé sur les techniques de délavage industrielles. C’est dans cette optique que le collectif «Ethique sur l’étiquette» à entreprit une campagne de communication choc.
Il y a quelques semaines, un mercredi matin, dans le quartier Haussman à deux pas des grands magasins, un homme en blouse blanche, représentant les ouvriers du secteur textile confortés à ses conditions de travail dangereuses, est enfermé dans une cabine transparente… pour se voir déversé sur la tête une multitude de billes de polystyrène.
Le message est fort, ce militant est rapidement enseveli par le sable… enfin par les billes de polystyrène. De nombreux passants intrigués se sont précipités pour découvrir ce drôle de spectacle et repartent avec des tracts titrés : « Il est mortel ce jean » et des explications de la part des organisateurs de l’événement. Et justement les questions fusent : « Le sablage est-il dangereux pour l’ouvrier ou pour la personne qui porte le jean ?», « Les marques indiquent-elles sur l’étiquette la pratique du sablage »,…
Il y a déjà quelques marques de Jeans qui ne pratique pas le sablage tel que :
Lee, Levi’s, Wrangler, Cheap Monday…
C’est à ces questions que l‘on remarque que cette opération a fait découvrir à de nombreux consommateurs le problème du sable. En espérant, que les personnes qui ont pu être informées par cette performance soient plus exigeantes lors de leurs prochains achats. En attendant, remercions les grands noms du prêt-à-porter qui ont déjà banni le sablage de leurs futures collections. Pour plus de renseignements rendez-vous sur www.stop-au-sablage.org.