On appelle ça « faire le pont », je préfère dire « prendre des mini-vacances ». En l’occurrence, ce fut quelque part en Dordogne, dans ce coin hyper touristique de la vallée de la Vézère. Quatre jours plus ou moins hors du temps. Cette impression de décalage temporel a commencé jeudi en soirée, lorsque, du haut d’un promontoire à touristes, nous avons vu ça :
Moins d’une heure après, nous errions dans les rares ruelles d’un village aux pierres blondes : St-Léon-sur-Vézère. Quelques rues, des maisons qui datent pour quelques-unes d’entre elles de la fin du moyen-âge, ou qui ont gardé un vague aspect de cette époque. Classiquement, le cœur du village est l’église romane, autour de laquelle sont bâties des maisons relativement simples :
Tout autour, des ruelles trop étroites (en langue locale : les couredoux) pour la circulation automobile, il n’y avait même pas un pétarou pour rompre le silence :
Finalement, le bistro-resto du coin, en dégageant une vague odeur de pizza, semblait déplacé. Le parking à l’écart du village semblait anachronique. Une impression de village sinon mort du moins périssant d’ennui, et pourtant, sa population augmente : 319 habitants en 1962, 433 en 2008. On y trouve même un centre bouddhiste !