Les amateurs de western sont comblés en ce moment à Neuilly ! En effet, l'ancien Shériff Nicolas Sarkozy ayant été promu à de plus hautes
fonctions, il confie sa bonne ville de Neuilly à l'un de ses proches, le fidèle, mais débutant David Martinon. Celui-ci est accueilli chaleureusement par des cris hostiles
"Martinon non-non !" lors d'une réunion UMP.
Rappelons que Sarko a obtenu 86% des voix dans
ce bastion indéboulonnable de la droite. Le parachutage du protégé de Cécilia apparait donc sans risque, mais la greffe ne prend pas et un sondage secret révèle que Martinon serait
battu en n'obtenant que 40 % des voix malgré le soutien de Jean Sarkozy, fils de l'autre. Catastrophe à l'Elysée et branle-bas de combat pour sauver la mairie de
Sarkoville.
Jean,le soutien d'hier devient le traître en chef, organisateur d'une liste rebelle qui s'intitule (forcément) de rassemblement comme toutes les listes dissidentes. Martinon, refuse de céder et se
maintient, mais pour combien de temps. Ses jours semblent compter, tant à la mairie de Neuilly qu'à son poste de conseiller de l'Elysée. Déjà, il n'était pas des deux derniers voyages officiels de
l'omni-président.
Celui qu'on surnommait Martin-Cavaillon, parce qu'il avait le melon, est en train de tomber comme un fruit trop mûr, à l'ego surgonflé. Celui qui avait essuyé en direct les rebuffades du
président lors de l'interview de "60 minutes" vient de voir sa carrière politique voler en éclat.
Pendant ce temps, Jean Sarkozy, l'héritier à la chevelure ondoyante, au look de jeune premier vaguement baba-cool, inaugure la sienne par une traîtrise, un atavisme familial car son père
avait entamer la sienne en torpillant Pasqua au même endroit.
Les Sarkozy font de la politique comme dans les westerns. Pas étonnant, qu'ils se prennent pour des cow-boys !
Dominik
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