Dubrovnik, aujourd'hui partie de la Croatie, a longtemps été une cité état indépendante, avant de devenir la destination touristique la plus visitée de la Croatie. Il est facile de comprendre pourquoi elle accueille tant de visiteur; superbe ville, riche en histoire, sise au bord de la mer Adriatique, port pouvant accueillir les bateaux de croisière, plus de 200 jours d'ensoleillement par an, le tout dans une ville millénaire encore fortifiée, nichée sur une presqu'île dominée par une montagne avoisinante. C'est ça, en un mot, Dubrovnik.
À notre arrivée en fin de journée, nous nous sommes installé dans un petit appartement loué à l'extérieur de la vieille ville fortifiée, chez un couple croate charmant et accueillant; Miranda et Srdjan. Puis, nous avons passé le reste de notre après-midi et notre début de soirée à nous balader dans le centre historique. On peut voir mon ombre, allongée au bas de cette photo de Szuze et Istvan, ce qui trahit l'heure d'arrivée.
Dubrovnik est une cité constituée de trois rues principales assez larges, reliées par des vastes places, l'ensemble étant pavé de marbre et de large pierres plates et lustrées par les siècles d'usage. Lors de notre passage, la cathédrale, que l'on voit sur cette photo au bout de la place, était en restauration. Mais l'intérêt de Dubrovnik repose plus sur ses ruelles et ses rues en escaliers que sur ses attraits individuels.
C'est donc l'ensemble de la ville qui compose l'attrait principal de Dubrovnik; ici, sur la rue principale (Stradun) reliant la porte Pile et la place Luza, on peut voir un alignement d'édifices identiques dominés par la tour d'une église. L'ensemble est très harmonieux.
À part quelques rues et ruelles située au centre de la ville, toutes les rues transversales sont en pente abrupte et constituées d'escaliers divers menant aux habitations en périphérie de la rue principale. L'effet est saisissant et assez unique puisque ces rues en degrés sont toutes parallèles et qu'il y en plus d'une douzaine du seul côté nord de la ville (au sud, c'est moins quadrillé et plus chaotique comme urbanisme).
Du haut des ces rues en escaliers, on a parfois une perspective étonnante sur la ville, comme ici, où on découvre un clocher derrière une corde à linge.
D'ailleurs, les cordes à linge ne manquent pas dans ces rues, elles donnent à l'endroit un sentiment de réel, d'être habitée et non seulement d'être une ville de carte postale touristique.
L'édifice que l'on voit à droite est Knezev dvor. À l'époque où Dubrovnik était une cité état, c'était là que siégeait le gouvernement local.
Comme Dubrovnik tirait son influence et basait son économie sur le commerce, le port était un endroit crucial pour la ville. Aujourd'hui, le vieux port, qui s'étend autour du centre historique, est constitué de plages, de quelques marinas et de quais où des pêcheurs taquinent le poisson.
Istvan et celle que j'ai rebaptisé Suzie-Herzégovine depuis notre passage en Bosnie-Herzégovine, en pause.
Le nouveau port de Dubrovnik est situé à quelques km du centre historique. On peut le voir s'étendre sur la droite de la photo jusqu'au pont moderne qui enjambe une large baie de l'autre côté. Le port accueille des traversiers d'un peu partout en Adriatique (la plupart de l'Italie) ainsi que plusieurs bateaux de croisières touristiques.
Une autre pause (il fait un temps splendide, et chaud dans le sud de la Croatie) de mes compagnons de voyage, cette fois-ci, dans les dédales du quartier sud de la vieille ville.
Quelques ruelles en escaliers montrent des passerelles qui relient les édifices des deux côtés de la rue.
Luza, la place principale de Dubrovnik, qui était le centre de la ville à l'époque où celle-ci était encore contenue entièrement à l'intérieur des fortifications. On y retrouve une grande tour d'horloge, qui donne l'heure en chiffres romains, en plus de sonner l'heure, et de l'indiquer avec une horloge à une seule aiguille.
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Voilà pour l'arrivée à Dubrovnik... Je reviendrai dans le prochain billet sur l'attrait principal de la ville; ses incroyables fortifications médiévales et les vues que l'on en a quand on s'amuse à les visiter.
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