Genre: thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2007
Durée: 1H30
L'histoire: Le 13 juillet 1966, Richard Speck, petit délinquant qui a été arrêté pour vols, s'introduit dans une résidence abritant des élèves infirmières. Après les avoir maîtrisées, il viole et assassine les huit jeunes femmes.
La critique d'Alice In Oliver:
Décidemment, le réalisateur, Michael Feifer est passionné par les psychopathes. Il semble que les tueurs en série et les histoires sordides soient la spécialité du cinéaste, déjà responsable de Ed Gein: Le Boucher, Henry Lee Lucas, B.T.K. et maintenant, de Chicago Massacre.
Pour rendre son film crédible, Michael Feifer nous précise que le film s'inspire d'une histoire vraie et des crimes sordides commis par Richard Franklin Speck.
Dans un premier temps, Chicago Massacre tient à nous présenter un personnage idiot à travers le portrait d'un jeune délinquant.
Rien ne laisse présager du chemin criminel qui va conduire Richard Speck à commettre l'irréparable. Pourtant, un jour, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, le jeune voyou passe à l'acte et s'en prend à des élèves infirmières.
Il les torture, les viole et les tue. Une seule réchappera au massacre. Très vite, ce fait divers fait écho dans les médias et les journeaux.
Pour la police, il faut absolument arrêter ce psychopathe. D'ailleurs, le film ne donne aucune explication sur les raisons de ce meurtre, Chicago Massacre se bornant à nous brosser le portrait d'un idiot du village, n'ayant aucun recul sur les atrocités qu'il a commises. Pourtant, bien que candide, Richard Speck reste un individu particulièrement dangereux, recherchant avant tout son propre plaisir au détriment de la souffrance de l'autre.
En vérité, Richard Speck est la caricature même du psychopathe. Malheureusement, le film de Feifer a bien du mal à convaincre, ce thriller étant desservi par sa réalisation froide et totalement détachée de son personnage et des faits qui nous sont racontés.
Seule la fin reste intéressante, le film délivrant enfin quelques idées intéressantes dans ses cinq dernières minutes, malheureusement beaucoup trop tard...
Note: 06.5/20
Note naveteuse: 12/20