Le Chat du rabbin

L'histoire

Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l'éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d'elle... même à faire sa bar mitsva !...

Mon avis

Vu dans le cadre du festival de Printemps, mais je n'étais pas très motivé. D'ailleurs cela commence très mal et je craignais le pire. J'ai trouvé le début trop religieux et les films au message trop religieux me gonfle royalement. Et puis je trouvais le graphisme très laid, le chat n'est vraiment pas terrible. Comme d'habitude la 3D ne sert à rien. Parc contre je trouve que les voix des acteurs sont très bien choisies. Petit à petit on s'attache aux personnages et à l'histoire. Cela devient franchement intéressant et drôle quand le chat se met à parler. Ce greffier étant totalement anticlérical, cela devient même très savoureux. un humour décapant, parfois noir. Ou comment faire un film drôle et léger sur un sujet important voir lourd. Quelques scènes sont vraiment à hurler de rire, celle avec Tintin entre autres. La plupart donnent à réfléchir. Si la forme laisse à désirer (mais on s'y fait), le fond est vraiment très réussi. Une belle réflexion sur les rapports entre religions et sur la tolérance, pleine d'humour, d'ironie, d'intelligence et de poésie. Un film diesel : ça commence doucement et ça finit très fort. Joann Sfar, qui adapte ici sa propre BD, réussit l'après Gainsbourg, vie héroique. Au final une belle petite surprise. 

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