8 juin au 11 septembre 2011
http://www.galeriechateaudeau.org/
Claude Nori, la géométrie du flirt : http://www.claudenori.com/
moment de grâce épiphanique.»
Claude Nori
On connaît l’éditeur, le galeriste, l’organisateur d’ateliers, l’historien, l’inlassable passeur de photographie. Mais cela ne serait pas si l’impérieux désir d’image n’avait habité Claude Nori dès son adolescence. C’est ce point nodal que Le Château d’Eau entend souligner par cette exposition présentée durant tout l’été 2011, et dont le titre «La géométrie du flirt» ne désigne pas seulement un sujet récurent dans son travail, mais dit aussi la qualité de sa longue relation, à la fois légère et intense, qu’il entretient avec cet art. Lire La suite…
Aglaé Bory, corrélations : http://aglaebory.com/
Le Château d’Eau présente le travail d’une jeune photographe française dont l’approche photographique se situe entre documentaire et fiction, autour de la figure humaine, du portrait, de l’autoportrait.
«Corrélations» est une série de photographies qui donnent à voir une femme qui vit seule avec son enfant. Ce sont des photographies mises en scène. Des autoportraits. Le déclencheur à distance est visible, tenu dans ma main, indiquant le moment de la prise de vue. L’instant décidé.
Ces photographies ont été prises sur plusieurs années, plusieurs saisons. Ce sont des photographies silencieuses, mais qui racontent à travers ces instants, le lien. Le vertige de l’existence du lien, inaltérable, total, la tâche dif?cile d’emmener un enfant, et puis l’ailleurs, le dehors, le monde qui appellent et excluent, la solitude invisible à l’oeil nu et dont on ne dit rien. L’amour aussi.
Ces petites choses, quotidiennes, intimes, anodines qui, répétées chaque jour, font les paysages, les tableaux d’une vie, ces petites choses, il a été nécessaire de les photographier, pour qu’elles soient montrées, vues, regardées. Et ainsi, tenter d’archiver le temps.
Le temps de cette femme avec cet enfant. Le temps des femmes.
«Archiver le temps, archiver leurs mérites, le temps passé par elles et dont il ne reste rien.» Marguerite Duras