Dans cette optique et compte tenu des syndromes de diarrhées hémorragiques qui sont de toute évidence une réaction d’expulsion violente et vitale du corps face à une agression brutale, la piste d’une intoxication alimentaire est effectivement plus que plausible. Ne se pourrait il pas que cette bactérie mutante extrêmement rare soit une création de l’organisme en souffrance aigue tentant d’expulser un radio éléments ingéré au travers d’un aliment particulier et qui aurait comme les champignons ou les plantes à feuilles vertes ( épinard, salades…) par exemple la caractéristique de concentrer ces métaux radioactifs. Le caractère exceptionnel de cette souche bactérienne doit être mis en parallèle avec le caractère exceptionnel d’un type de contamination du moment. Dans ces temps de dissémination planétaire dans l’hémisphère Nord d’émanations radioactives d’iode, de Césium voir de plutonium ou autre radioéléments issus de la centrale nucléaire de Fukushima, cette hypothèse mériterait d’être étudiée scientifiquement dans l’urgence et pourrait dans le meilleur des cas permettre d’éliminer cette cause possible de contamination.
Erik Gruchet