Le 8 juin, le groupe Caillé verra son avenir scellé par le tribunal de Saint-Denis. Un groupe qui croule sous un fardeau de plus de 400 millions d'eusos de dettes. C'est pourtant François Caillé qui avait ouvert les portes au groupe antillais Hayot en 1988. Depuis cette date, c'est la guerre entre les alliés d'hier. Autour de Carrefour, de Géant Casino, et de Leader price, en difficultés. De plus, souligne la Lettre de l'océan Indien, "de nombreux candidats commencent à rôder autour de ses licences d'importation de véhicules (Peugeot, BMW, Opel, Fiat...)".
Selon la L.O.I., les "solides méthodes managériales" de Hayot "ringardisent la gestion familiale" de Caillé. Hayot qui se lèche les babines devant les possilités d'extension de son empire à la Réunion, en particulier en terme de franchises. Tandis que Caillé en est à vendre des morceaux du domaine familial. L'histoire du loup béké dans la bergerie gros blanc.
François GILLET