Les villes Japonaises sont plus soumises à la loi du marché sans loi qu'aux règles strictes de préservation du patrimoine architectural. Certes, cela donne des créations modernes impressionnantes et de grandes valeurs à Tokyo la riche, mais beaucoup de villes nipponnes sont délaissées par les architectes de bon sens.
Dans ce domaine, Kyoto fait certainement mieux que les autres avec quelques règles de protection «visuelle»: hauteur des bâtiments limitée suivant les zones par exemples:
In mid-March (2007), the city passed a series of ordinances limiting the height of new or renovated commercial buildings in the downtown area to 31 meters, or roughly 10 stories. The current height limit is 45 meters.
Buildings in other parts of the city that are designated mixed commercial-residential areas will have to lower their heights from the current maximum of 31 meters to 15 meters, or roughly five stories.
Rooftop advertising and flashing neon signs will also be banned, and restrictions placed on the color, shape and architectural design of new or renovated buildings to create a less flashy, more subdued urban atmosphere that looks, according to a City Hall bureaucrat, less like modern Tokyo or Osaka and more like traditional Kyoto.
Il y a encore du chemin à faire, mais la volonté est là, les touristes également. Le développement actuel du tourisme est un très bon moteur pour une meilleure protection de ce patrimoine.
Près du Heian Jingu, dans le quartier d'Okazaki, on peut voir une de ces adaptations architecturales: un combini 7eleven, boutique à tout faire et tout acheter par tous les temps et tous les jours. Un effort a été visiblement fait sur la toiture dans son ensemble, mais aussi les murs.
Mais un autre angle de vue laisse apparaître un bâtiment construit certainement lors de la bulle, bien moins sympa que le combini... Encore quelques années à attendre sa destruction et la mise aux «normes» des lieux.