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Lady Million de Paco Rabanne : success story d'un jus sans réelle différence

Publié le 04 juin 2011 par Papillondessenteurs @Papillondessent

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Le succès de Lady Million me désarçonne.

Ce parfum me fait penser à ces enfants de stars qui ont un avenir tout tracé alors même qu'ils n'étaient pas nés.

Personne n'a vraiment cherché à savoir s'ils en valaient la peine, on s'est dit que, vu que leur ascendant était populaire, il ne pouvait en être autrement pour leur destinée.

Ainsi, si 1 Million peut se targuer d'avoir créé un concept marketing innovant, risqué, mais bien étudié (tendance bling bling alors à ses prémisces) et un jus certes pas très original, mais quand même assez reconnaissable, il n'en est pas de même pour Lady.

Ainsi, pour la marque habituée des duos, c'était du pain béni.

C'est donc deux ans plus tard que naquit Lady Million, sur le chemin ouvert par son homologue masculin.

Par curiosité et par intérêt pour le marketing, j'ai souhaité le découvrir, m'attendant à un nouveau coup de maître.

Mais hormis le buzz que sait si bien créer cette marque proche des jeunes, il n'y a rien à dire de plus.

Le flacon joue sur les diamants et l'or, amis de nombreuses femmes, mais le jus est à mon nez détestable.

En résumé, il semblerait que le parfumeur - ou plutôt l'équipe développement - ait ressenti le besoin de mélanger en un pot pourri sans harmonie les diverses recettes actuelles de succès commercial de parfumerie mainstream. 

Aucune créativité ressentie, aucune émotion, juste la sensation d'être face à une jeune fille qui aurait joué à l'apprentie chimiste et aurait vidé sur elle ses parfums préférés, croyant ainsi découvrir un philtre d'amour sans égal.

Au final c'est plutôt la nausée et le mal de tête qui guettent.

Bon, puisque vous souhaitez du factuel, voici la description que je pourrais en faire ...

Lady commence fort et c'est peu dire, chipant par ci l'orange et les fruits rouges confits d'Amor Amor (voire de sa "soeur" Ultrared), et se poursuit avec une fleur d'oranger puissante, sans classe et très synthétique. Celle ci s'accomode fort mal des fleurs blanches pour donner l'illusion d'un Pure Poison sans jamais l'égaler.

Puis le fond, collant à souhait, présente un patrchouli assez vulgaire et donc sans grand intérêt.

Je crois savoir que ce parfum a bien démarré en termes de ventes, mais je ne parie pas sur lui sur la durée.

Mais ce qui me semble le plus étonnant, c'est que ce jus ait été nommé aux Fifi Awards ...

Sur ce, je n'irai pas plus loin, les mots n'auraient pas plus d'intérêt que Lady Million.

Allez, sans rancune Paco !


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