Naguère, des étoiles
Culte, forcément. Star wars, un jouet merveilleux de l'imaginaire qui donne à l'espace une histoire, une narration. Il y va de l'image du père, noir, lointain, invisible et tout puissant. Dark side of the universe, face cachée du pouvoir, côté obscur de la farce. C'est shakespearien, en somme. En oxymoron, le mal entre au pays des fées, de Mickey et de Blanche Neige. Il a perdu d'avance, c'est sûr. Il est devenu une simple attraction, tel King Kong attaché à des fers. Un phénomène de foire, un attrape nigauds. Le pire contre attaque. Toujours. Le pire, c'est la guimauve, les flonflons, les manèges qui tournent en rond dans l'oubli heureux de l'enfance. Le mal n'est plus ici qu'un bouton d'acné de l'univers, un petit trou noir, un accro, une attraction même pas falale. Je suis ton pépère.