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En l’aridité de ces temps de chagrin
Nous n’avions pas d’autre issue
Que ce refuge exigu
.
Tes bras
Douce éplorée
.
Chaudes larmes sur le sang répandu
Roulaient dans le silence complice
.
Misère endémique se répandait
Comme trainée de poudre
En l’enfer d’un monde
Tenu entre griffes serrées
D’avides et d’opulents
Immondes personnages
Ouvrant abjects horizons
.
En l’aridité de ces temps de chagrin
Nous n’avions pas d’autre issue
Que ce refuge exigu
.
Tes bras
Douce éplorée
.
Nous pleurions de concert
Les âmes et amis perdus
Le chancre de l’infortune
Rongeait la peau de nos jours
Et nous faisions l’amour
Pleurant sur l’indigne condition
*
Ces temps fou que tendre refuge offre
Au miroir des heures éperdues
.
Manosque, 30 avril 2011
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