La suite nous est raconté par le malheureux journaliste: "je me suis débattu, la boîte d'allumettes est tombée sur le sol mouillé et a pris complètement l'eau. Quand ils ont voulu en allumer une, ils ont réalisé que ce n'était pas possible. Ils ont alors pris la fuite quand ils ont vu une voiture de police à proximité."
Le journaliste de 28 ans a bien entendu, porté plainte contre ses agresseurs mais il a été particulièrement troublé par la réception offerte au commissariat de police: "la police s'est juste bornée à me donner un petit livret pour améliorer sa protection personnelle." Lopez accuse les trafiquants de drogue de la ville ainsi que le maire d'Ipiales, Gustavo Estupiñan Calvache, qui l'avait menacé récemment.
La fédération colombienne des journalistes, soit plus de 1300 journalistes, avait organisé une manifestation silencieuse le 3 Mars dernier pour dénoncer l'insécurité frappant les reporters en Colombie. Le Président Santos a promis d'aider le journalistes à être mieux protégé et de pouvoir travailler dans de meilleures conditions.