PAGE DE VIE
T'as des peines d'homme,
et de la feuille blanche, le syndrome,
tu voudrais cracher ton fiel,
et tu ne vomis que du miel.
Roulés en boule, dans la corbeille,
des brouillons élégants,
des vrais petites merveilles,
mais tu veux pas écrire des compliments.
Tu veux pas prendre de gants,
car ton coeur saigne,
et qu'aucune méchanceté ne viennes,
ne fais que s'ajouter a tes tourments.
Elle t'inspire bien des choses,
d'avoir instiller ce climat malsain,
mais pas facile à traduire en prose,
et toi, qui te prenais pour un écrivain.
Cette ancienne muse te suce,
de ton imagination, la moindre parcelle,
car vampire trop séduisant,
qui t'as épuiser ton encre et ton sang.
Et tu voudrais mettre en vers, ce serpent,
mais les rimes sont encore trop belle,
pour par ta plume d'or, exorciser son venin,
et maudire son corps, sur ce papier velin.
C'est comme à la roulette russe,
une seule balle te tue,
et cette perfide vénus, t'as infliger sa déconvenue,
et depuis la lumière ne jaillit plus.
Et t'en perds le verbe,
et t'en perds la verve,
mais les poètes, a quoi ils servent,
quand ils sont devenus des hommes acerbes??
Et ma vie pars a vau-l'eau,
je n'ai plus qu'a attendre qu'Erato,
joli déesse, se penche a nouveau, sur mon berçeau,
pour retrouver le plaisir des mots.
PAEPEGAEY Michel
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble