"Sabrina recueillie dans un douar, découvre une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme. Les hommes se font recruter en usine à la place de leurs femmes et confient à ces dernières leurs armes pour se défendre durant leur absence, tout en chargeant les vieux de veiller à leurs vertus. En prenant les armes, les femmes découvrent leur pouvoir et prennent conscience de leur statut. Le rapport de force est bouleversé et les tabous transgressés." Réalisation, scénario et dialogue: Mohamed Chouikh Musique : Khaled Barkat Interprètes:Sofia Nouacer, Khaled Benaissa, Khadri Seghir 2005. -------------------------- "-Partez en paix je veillerais sur la vertu de vos femmes..." "-Alors ça se passe bien à Alger? -çava hamdoulah mis à part les bombes! Et ici ça se passe bien? -çava hamdoulah mis à part les égorgeurs!..." "-Moi je n'ai pas peur des terroristes, j'ai déjà été égorgé..." "-Qui t'a appris à manier les armes? -C'est une femme dont les terroristes ont tué son fils! -Où est-elle maintenant? Elle erre dans le maquis à leur recherche..." "Les hommes de retour chez eux: -On a été sauvé par l'armée! -Je ne savais pas que l'armée lançait des youyous! -C'est probablement une tactique..." Douar n'ssa, ce que je peux dire de ce film c'est qu'il a su parler d'un sujet grave et très triste avec beaucoup d'humour. Cela peut paraitre paradoxal, mais durant la projection nous sommes passées du rire à gorge déployé, aux yeux qui picotent et à la chair de poule! Tout y était, un cocktail, de peur d'angoisse et de joie de vivre! Je trouve que ce film a bien résumé l'état d'esprit des algériens durant la décennie noir. Un film dont les femmes sont les héroïnes, un film où les traditions et les règles ne sont plus dictées par les hommes! Les acteurs étaient criants de vérité, naturels, chose qui nous manquait ces derniers temps dans nos films. Et pour finir la b.o était à couper le souffle. Bref ! Un film à voir et à revoir, sans aucun chauvinisme.
"Sabrina recueillie dans un douar, découvre une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme. Les hommes se font recruter en usine à la place de leurs femmes et confient à ces dernières leurs armes pour se défendre durant leur absence, tout en chargeant les vieux de veiller à leurs vertus. En prenant les armes, les femmes découvrent leur pouvoir et prennent conscience de leur statut. Le rapport de force est bouleversé et les tabous transgressés." Réalisation, scénario et dialogue: Mohamed Chouikh Musique : Khaled Barkat Interprètes:Sofia Nouacer, Khaled Benaissa, Khadri Seghir 2005. -------------------------- "-Partez en paix je veillerais sur la vertu de vos femmes..." "-Alors ça se passe bien à Alger? -çava hamdoulah mis à part les bombes! Et ici ça se passe bien? -çava hamdoulah mis à part les égorgeurs!..." "-Moi je n'ai pas peur des terroristes, j'ai déjà été égorgé..." "-Qui t'a appris à manier les armes? -C'est une femme dont les terroristes ont tué son fils! -Où est-elle maintenant? Elle erre dans le maquis à leur recherche..." "Les hommes de retour chez eux: -On a été sauvé par l'armée! -Je ne savais pas que l'armée lançait des youyous! -C'est probablement une tactique..." Douar n'ssa, ce que je peux dire de ce film c'est qu'il a su parler d'un sujet grave et très triste avec beaucoup d'humour. Cela peut paraitre paradoxal, mais durant la projection nous sommes passées du rire à gorge déployé, aux yeux qui picotent et à la chair de poule! Tout y était, un cocktail, de peur d'angoisse et de joie de vivre! Je trouve que ce film a bien résumé l'état d'esprit des algériens durant la décennie noir. Un film dont les femmes sont les héroïnes, un film où les traditions et les règles ne sont plus dictées par les hommes! Les acteurs étaient criants de vérité, naturels, chose qui nous manquait ces derniers temps dans nos films. Et pour finir la b.o était à couper le souffle. Bref ! Un film à voir et à revoir, sans aucun chauvinisme.