Petit résumé de X-Men en quelques mots : 2 groupes de mutants se font la guéguerre à propos de la domination des humains. A leur tête, deux leaders. Du côté des «gentils» le Professeur Xavier, télépathe en chaise roulante et sosie de Monsieur Propre. De l’autre, Magneto, ouvre-boîte humain à l’humour cynique et au costume digne d’une soirée SM. Les deux compères partagent une histoire commune malgré leur point de vue divergeant.
C’est le sujet que X-Men : First Class (X-Men – Le commencement) nous invite à suivre. Comment se sont-ils rencontrés? Pourquoi Xavier est-il en fauteuil roulant ?
Mon avis : Autant le dire, le film est une réussite sur beaucoup de plans. L’histoire s’inscrit parfaitement dans la grande. On est ici en pleine guerre froide pilotée en souterrain par le grand méchant du jour Kevin Bacon dont le vrai super pouvoir est de conserver le même visage qu’à ses débuts. Il campe ici Sebastian Shaw, un mutant nazi mégalo et immoral. Le film décrit les évènements qui vont pousser Xavier et Magneto à unir leurs forces (et leurs coeurs?) contre Shaw. En effet, Shaw a quelque peu torturé Magneto dans le camp de concentration où était détenu ce dernier pour faire surgir ses pouvoirs. En plus de ça, il aimerait bien déclencher une 3eme guerre mondiale pour devenir le président du monde. D’où les griefs de nos héros…
Petite faiblesse du film à mon sens , le méchant – aussi abominable soit-il – aurait mérité un traitement un peu moins caricatural. Son acolyte Emma Frost, toute en ambiguïté, est presque plus dangereuse que lui vu la nature de ses pouvoirs.
Les acteurs, tous nouveaux dans la saga, font partie de la jeune génération hollywoodienne prometteuse et en vogue, James mcAvoy (Xavier) et surtout Michael Fassbender (Magneto) en tête. La relation amitié-(amour)-haine décrite entre les deux personnages est bien rendue grâce à leur talent. Les seconds rôles servant forcément un peu de faire-valoir hormis Mystique et Le Fauve dont les “backgrounds” sont un peu plus développés.
Côté effets spéciaux, quasi sans-faute puisque nous assistons à une débauche de pouvoirs relativement sobre dans la dernière partie du film (faîtes un parallèle avec la fin de X Men 3 et vous comprendrez…). Le réalisateur Matthew Vaughn, l’heureux papa de Kick-Ass, n’a pas voulu centrer son film là-dessus et c’est une bonne chose.
On n’est pas tout à fait dans l’ambiance de X Men 2 mais on s’en approche de très près et c’est en cela que X-Men – Le commencement est réussi. Il est d’ailleurs fortement conseillé d’avoir visionné les 2 premiers X Men pour avoir un meilleur ressenti de ce film.
En conclusion, (histoire crédible)+(acteurs méritants)+(super pouvoirs)+(caméo tordant)= (Excellent Film/X Men)3
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