Dans Wenge MMM, on se réjouit que les « Bana Congo » aient compris l’enjeu et se soient engagés à enterrer la hache de guerre à l’occasion de la « Nuit africaine ».La soirée du 11 juin 2011 pointant à l’horizon pour la « Nuit africaine appelée à regrouper sur le podium du stade de France tour à tour une centaine de stars et de groupes africains, la fièvre monte sur le continent.
Si ailleurs les préparatifs pour les acteurs concernés se passent dans une relative sérénité, en Rdc, c’est la totale anxiété.
Les tristement célèbres « Bana Congo » ou « Combattants » ont beau rassurer. Tiendront-ils parole ? Plaise à Dieu.
Werrason et Fally Ipupa, ambassadeurs, pour la circonstance, de la musique congolaise à côté du jeune Djessi Matador de la diaspora ne manquent pas d’avoir la chair de poule.
Et le « Roi de la Forêt » de rappeler qu’il s’agit là d’une véritable compétition à l’échelle continentale. Son objectif à lui est de récupérer des mains des Ivoiriens de Coupé, décalé le tempo de la musique congolaise qu’ils se sont appropriés et, par ricochet, leur leadership immérité sur le continent et sur la place de Paris.
Noble défi à la portée du maître de La Zamba Playa. Se trouve-t-il un Congolais raisonnable pour contrarier le « Phénomène » dans sa patriotique ambition ?
Dans Wenge MMM, on se réjouit que les « Bana Congo » aient compris l’enjeu et se soient engagés à enterrer la hache de guerre à l’occasion de la « Nuit africaine ».
Même son du coté de Fally Ipupa, jeune coqueluche de la musique congolaise rêvant de conquérir la scène internationale.
C’est une compétition africaine, fait observer Dicap « La Merveille ». Peut-on, des lois, comprendre que des Congolais, sous prétexte d’être des « Combattants » donnent des crocs-en jambes à leurs propres ambassadeurs ? Autour de Fally Ipupa, on ne le pense pas.
C’est donc libéré de toute peur et de tout traumatisme que le « Roi de la Forêt » et Dicaprio entendent monter sur la scène du stade de France le 11 juin.
Pour que chacune des deux stars à son retour au pays puisse nous répéter le célèbre « vidi, veni, vici ». Traduction j’ai vu, je suis venu, j’ai vaincu. Quelle agréable mélopée ! Parce que Werra et Fally le diront en musique...