A la centrale de Fukushima Daiichi l’eau est encore montée de 2 centimètres dans les sous-sols du réacteur n°3 depuis la veille et de plus de 6 centimètres dans le réacteur n°2.
Hier, TEPCo a mis en place une unité de décontamination de l’eau de mer à base de zéolites, capable de pomper 30 tonnes d’eau par heure.
On apprend que l’université de Fukushima a trouvé de la neige radioactive sur 7 montagnes localisées dans le préfecture de Fukushima en 37 points différents.
Pour 14 d’entre eux 200 becquerels de césium par kilogrammes ont été mesuré. Un échantillon nous indique que les particules radioactives se sont répandues jusqu’à 1 300 mètres d’altitude et un taux de radioactivité de plus de 3 000 becquerels par kilogramme y a été détecté.
Le ministère de la santé a ordonné à TEPCO et à Kandenko Co (un sous-traitant de TEPCO) de respecter les consignes de sécurité, en particulier celles liées à la sécurité de personnes travaillant sur le site de Fukushima Daiichi. En effet, de nombreuses personnes n’avaient pas de dosimètres pour mesurer le niveau de radioactivité, des employés de Kandenko ont dû patauger dans de l’eau radioactive sans bottes de protection, et les ouvriers qui se sont retrouvés avec leur thyroïde fortement contaminée n’ont pris qu’une « pastille d’iode » le 13 mars, ce qui est loin d’être suffisant.
La date limite pour l’évacuation de la « zone interdite » des 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima était mardi. Or, de nombreuses personnes sont toujours sur place : 1 800 sur 10 000 en tout. Au village d’Iitate, 1 427 personnes ne sont pas partis, soit 23 % des habitants.
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La catastrophe de Fukushima :