(...ou "Tatin de poivrons, pâte aux noisettes")
Mise en bouche : méli-mélo d'instants volés à la terrasse d'un café un jour de marché.
Une goutte de Vittel menthe sur la langue d’une fillette. «Mais dépêches-toi de traverser, c’est dangereux ». Le camion s’arrête et bouche la vue des gens tranquillement installés à la terrasse du café. Après le café, mon porte-monnaie sera délesté de son contenu. La cohabitation entre mon persil plat et mon parmigiano regiano et le sac de viande de la jeune femme à l’air de bien se passer. Mais non, madame, Cassandre ne se souvient absolument pas de vous. Ah ! Ah ! Ah ! Rires aux éclats. « Aller, couches toi et ne bouges pas ! ». Un seul. Une seule. Un autre seul. Tiens, ça va mieux, je me sens moins seule. L’homme et la femme à la table d’en face ne se parlent pas, ils se souviennent à peine qu’ils sont un couple. Une cigarette, j’aimerais bien fumer une cigarette. Belle-maman vient d’arriver. L’enfant est content, le bel-enfant moins mais feind. Est-ce qu’ils se doutent, tous autant qu’ils sont ? Le serveur a renversé le café mais c’est bien tombé. Par terre. Alors, finalement ce n’est pas grave. La fleuriste sort du magasin d’ustensiles de cuisine. Peut-être que la marchande d’ustensiles de cuisine ira acheter des fleurs tout à l’heure. Ma voisine est toute seule. Une jolie fille passe légère sur son vélo, les cheveux dans le vent. « Bon, alors : les fruits c’est bon, les pommes de terre aussi, je les ai, le poulet, le pain, OK. Qu’est-ce qu’il me manque, je sens qu’il me manque quelque chose. ». Deux filles, un garçon. Qui va avec qui ? Peut-être tous ensemble aussi. Ma tasse se vide, lentement. Un 4x4, indispensable en ville, se gare là, juste à côté de moi où ce n’est même pas permis. Le garçon s’en va, et puis non finalement il revient. L’homme voûté passe tranquillement la pipe au bec. Il suit son chemin comme il l’a toujours fait. « Oui, allô ? Oui….Oui….Mais non, tu sais bien que j'aime pas ça !... Ben si, j’ai jamais aimé ça. Ça fait plaisir que tu t’en souviennes ! Bref, dis moi, je t’écoute… » Cassandre et Valentin jouent ensemble, insouciants. Mais leurs parents ne sont pas de cet avis et stoppent net leur candeur. Alors Cassandre pleure. Un bébé se met également à pleurer. Qu’est-ce qui se passe ? C’est l’heure ou juste un hasard ? Oh, joli, bonjour monsieur. Vous me semblez très comestible... Le vélo de course ce n’est pas vraiment pratique pour les courses justement. Il a retrouvé sa chérie et le sourire par la même occasion. « Il fait ses nuits, c’est impeccable. Il est bien mieux que son frère ! ». « Et le match, hier, c’est quoi le résultat ? » Mais non, c’est ce soir le match et le résultat aussi, donc. Un ado. Une crête pleine de gel. La mode, paraît-il. Sens interdit. Si je veux. Et toc !
A suivre : Tât'un poivron si t'es cap' !......
sens Dessus... 300g de farine complète 100g de beurre 2 cuillères à soupe de crème de noisette1 verre de Château La Pompe (eau)
...Dessous3 poivrons d'au moins 2 couleurs différentes un éléphant qui trompe énormément de l'huile (pour faire glisser l'éléphant)rien d'autre. Ah ! si : des copeaux de parmesan
1 - Couper les poivrons en dés (enfin, ça fait un dés aplati, d'où l'utilité de l'éléphant...). Les faires compoter avec de l'huile dans une poêle à feu doux (retirer l'éléphant avant d'allumer le feu). 2 - Faites la pâte : mélangez la farine avec le beurre. Ajoutez la crème de noisette. Mouillez avec l'eau afin d'obtenir une pâte homogène. 3 - Disposez les poivrons confits dans le fond d'un plat à tarte. Recouvrez avec la pâte en l'abaissant bien sur les bords intérieurs du plat (??!??!). 4 - Mettez au four thermostat 7 pendant 20 minutes environ. Ajoutez des copeaux de parmesan au moment de servir. Le beurré de la pâte décuplé (comment ça je m'enflamme ?) par la crème de noisette mélangé au fondant du poivron... Je ne vous dis que ça.... Et avec l'éléphant en plus.....Pour finir : une petite vodka en digestif ?Y en a qui abusent.(y a un lien, faut cliquer)...