Episodes 6.08 à 6.12
Saison 6, Episodes 8 à 12 sur 24
Diffusions vo : CBS – 10, 17 novembre, 8, 15 décembre 2010, 19 janvier 2011
Diffusions vf : RTL TVI – 4, 9 et 16 mai 2011, TF1 – 11, 18, 25 mai et 1er juin 2011
Le département des sciences du comportement traque des tueurs inspirés du cinéma d’époque, un hermite tueur d’enfants, un meurtrier au sein d’une communauté bien sous tous rapports, un tueur inspiré d’une religion afro caraibéenne et résout une affaire vieille de 25 ans.
Note: Chaque épisode dispose d’une review séparée au sein de cette review.
J’ai décidé de regrouper ces 5 épisodes parce que j’ai un peu de retard à rattraper et parce qu’ils ne sont pas foncièrement originaux et fonctionnent sur un schéma classique type.
Episode 6.08: Le reflet du désir / Etoile filante – Reflections of desire
Le DSC traque un tueur s’inspirant d’un vieux film.
On retrouve ici un épisode classique avec tueur auquel il manque une case, le tout étant expliqué par son enfance, étouffé par une mère omni présente et l’image de médiocrité que le fils a toujours cherché à dépasser en devenant une star, à l’instar de son père. Rien n’est à signaler dans l’enquête qui se déroule de façon plus que classique.
L’intérêt vient surtout de l’ambiance de l’épisode, un épisode « noir » comme on dit mais qui rate un peu le coche, restant trop moderne et n’osant pas aller complétement s’immerger dans l’ambiance et le style visuel de l’époque.
On peut noter aussi la « bizarrerie » de Penelope actrice de théatre, chose jamais évoquée avant, et pas évoquée depuis. Mais bon, cela se prétait à l’ambiance de l’épisode et permettait de justifier son moment devant les caméras lors de la description au médias afin de piéger le tueur du jour, obsédé par les démarches de stars.
le tueur prend beaucoup d’intérêt principalement grâce à sa guest, Robert Knepper, le T-Bag de Prison Break et Breakout Kings. L’acteur est toujours aussi flippant dans les rôles de détraqué et ici, il livre une superbe composition, notamment dans la scène du hall de gare, où il passe en une seconde d’un mec tout à fait normal à un mec vraiment flippant. Et puis il délivre magistralement la scène finale qui laisse quand même bien sur le cul avec la révélation que sa mère est morte depuis des années et n’est plus qu’un cadavre momifié.
Bref, 8/10: un épisode classique dans sa forme et qui n’ose pas jouer à fond la carte visuelle qu’il fallait mais qui est magistralement soutenu par Robert Knepper et qui délivre un twist final tout simplement excellent.
Episode 6.09: Au fond des bois / Dans les bois – Into the woods
Le DSC se lance à la poursuite d’un homme vivant dans les bois et kidnappant un jeune garçon pour passer les 6 mois d’hiver en sa compagnie.
On est vraiment dans de l’archi classique cette semaine avec une traque d’un tueur où chaque nouvel élément découvert permet de resserrer l’étau sur sa personne, le poussant à la faute. Rien à signaler de particulier si ce n’est la fin intéressante puisqu’il échappe au DSC et s’aventure donc à nouveau dans les bois.
Bref, 6/10: Episode plaisant à regarder mais sans grande surprise, étant trop classique et pouvant se retrouver dans n’importe quelle série policière du type avec une ou deux retouches.
Episode 6.10: Fille de tueur / Résidents surveillés – What happens at home
Trois femmes ont été tuées dans un quartier résidentiel pourtant surveillé par les habitants. Pour avoir un avis extérieur, Rossi fait venir au DSC un agent stagiaire au lourd passé.
L’épisode introduit l’agent Seaver, même si elle n’est pas encore un vrai agent. Du coup, tout s’oriente sur cette jeune femme, fille d’un tueur en séries. Il y avait là beaucoup à faire et prendre le point de vue de la famille d’un tueur était une bonne idée. Sauf que l’épisode ne pousse pas le truc, ne le développe pas, restant sur du très manichéen, du « on y est pour rien, on ne doit pas culpabiliser » et du « je l’aime quand même au fond parce que c’est mon père ». C’est très plat et Rachel Nichols ne fait pas passer énormément d’émotions dans son jeu, ce qui rend ses aveux très plats. Tout la scène de l’église est juste bof là où elle aurait dû faire passer de la pitié et des larmes avec l’histoire du petit chien et tout ça.
Et pour faire de la place à ces développements et cette introduction de Seaver, l’intrigue policière du jour passe aussi à coté. Et c’est dommage parce qu’il y avait à faire avec cette communauté fermée, où tout le monde se ressemble et est identique. Mais le cadre ne sert qu’à justifier la présence de Seaver au lieu que sa présence découle du cadre. C’était limite si Rossi et Hotchner n’étaient pas : « bon, on va avoir une fille de tueur, trouvons une enquête où elle pourrait être utile » plutôt que « Bon, on a cette enquête, on est coincé, qui pourrait nous aider ? »
Et je passe sur le fait qu’ils donnent l’impression d’être assez abrutis, n’avançant pas dans l’enquête, ne sachant pas vraiment quoi faire et avec une résolution qui leur tombe dessus par hasard ou presque.
Bref, 4/10: Un épisode qui passe à coté de beaucoup de choses en voulant trop en faire d’un coup et pas de façon ultra originale en plus. C’est poussif pour tenir jusqu’au bout et l’épisode ne donne pas vraiment envie de revoir Seaver.
Episode 6.11: A perpétuité / Liberté sous condition – 25 to life
Après 25 ans de prison de meurtre, Morgan examine le détenu en vue de sa libération sous conditionelle et juste après sa sortie de prison, il est impliqué dans un nouveau meurtre …
L’épisode part sur un pitch original avec cet examen et j’avais peur qu’on dévie vite sur l’équipe rouvrant l’enquête pour innocenter l’homme. Finalement non et c’est tant mieux. Sauf qu’une fois libre, on retombe vite sur une enquête très classique avec une recherche du coupable derrière la machination qui a couté très cher à cet homme.
Le rythme est plutôt bon, l’équipe fait du bon boulot et le final avec le candidat sénateur coupable est bon même si c’est un peu too much de voir la provocation de Morgan au milieu de la réception. Par contre, le final avec son fils est trop dégoulinant de bons sentiments et j’aurais pu aisément me passer du gros calinou, la scène aurait eu plus de force si on s’était arrêter sur le mec et son fils se regardant à quelques mètres, nous laissant ensuite imaginer la réaction du fils.
Bref, 6/10: un début original mais qui retourne trop vite sur de l’archi classique. Le déroulement reste bon mais il y a un coté too much trop prononcé sur la fin. Dommage.
Episode 6.12: Le prix à payer – Corazon
Direction la Floride pour enquêter sur ce qui semble être des sacrifices rituels d’une obscure religion caraibéenne alors que dans le même temps, Reid souffre de problèmes avec sa tête.
Je déteste les ambiances vaudous dans le sud est des Etats-Unis. Mais à un point très très élevé. Et là, ça n’aide franchement pas, surtout que l’enquête avance très poussivement, encore plus quand on a repéré d’entrée que le consultant est le coupable. Quelle coïncidence quand même …
Et puis, le coup de Reid et ses problèmes de tête, à moitié possédé, sortant presque de nulle part, c’est franchement n’importe quoi. Bon, certes, il n’avait pas l’air super frais dans les épisodes précédents mais là, bah, voilà quoi. Ca tombe mal, en plus, on lie cela à moitié avec les mauvais esprits et compagnie et puis par la suite, pouf, plus rien, on ne réévoque plus ces problèmes avant quelques temps, et je ne spoilie pas puisque l’épisode suivant a été diffusé la semaine d’avant sur TF1 ^^
Bref, 3/10: je me suis ennuyé fermement devant cet épisode qui en plus ne fait que 39 minutes, c’est dire si le scénariste était lui aussi inspiré … Bon, mon avis est peut-être faussé aussi par mon dégoût pour l’univers abordé mais même, je ne crois vraiment pas qu’il était sympa à suivre.