Au cours des six dernières années, j’ai essayé plusieurs moyens pour rencontrer quelqu’un. Sans nécessairement rechercher “ma moitié”, j’espérais néanmoins ajouter quelques noms intéressants à mon carnet d’adresses. Il faut savoir que mon “clan” se trouve à Montréal alors que moi, suis à Québec. Il est moins évident de se faire des amis à 40 ans qu’à 20 ! J’ai donc ma gang lorsque je change de ville mais ici, dans mon coin de campagne, c’est plutôt tranquille. Mon horaire de fou n’aide pas non plus … difficile de créer des liens lorsqu’on court un peu partout la plupart du temps !
J’ai donc essayé :
1) les sites de rencontres internet. Mon constat personnel - nah … pas bon pour moi. Principalement parce que j’ai besoin d’être alimenté en contenu, que la plupart des gars n’aiment pas-ne savent pas écrire, que MSN me pue au nez (allo, ca va ? ca va … et toi ? Oui…) et que j’ai définitivement autre chose à faire que de fouiller 2496 fiches “qui correspondent à votre profil”
2) les sites de rencontres téléphoniques. Mon constat personnel ? Nah … pas bon pour moi. Les “meilleurs” candidats se pointent de jour (mais comment savoir quand !) alors que le soir, lorsque la manne est là, tous et chacun cherchent une bonne baise téléphonique … Je dois manquer d’imagination, parce que tant qu’à être seule dans mon lit, je me préfère en solo fantasmique.
3) Petites annonces. Là, constat intéressant. Pour avoir fait l’expérience à trois reprises, les réponses affluent et plusieurs rencontres se dessinent rapidement à l’horizon. Le journal de Québec (ou de Montréal) bat nettement le Soleil (La Presse) même si quelques “morons” sont à éliminer d’emblée. Je m’étais alors doté d’une toute nouvelles adresse hotmail et ai répondu à la petite centaine (non, non, je n’exagère pas !) de courriels reçus avec un texte un peu plus étoffé décrivant les balises de bases. La centaine s’épuise tranquillement au rythme des courriels. Quelques conversations téléphoniques avec ceux qui restent, une dizaine de rencontres en personnes. Le match n’a pas été au rendez-vous … tant pis.
4) Les soupers de célibataires. Ouvert au 30-50 ans. Constat personnel : le 30-50 se transforme en 50-65 ! Principalement des monocles et des matantes, des trippeux de danses en ligne.
5) Le speed-dating. Ça aussi, j’ai eu du fun. La tendance est moins à la mode mais mes quelques essais m’ont permis de petit a) bien manger, petit b) rencontrer plusieurs personnes intéressantes, petit c) créer une complicité de filles et des “cue” des habituées.
Me reste une option dans le “pipe-line” : la classique (et dispendieuse) agence de rencontre. Celle où la madame fait le travail à ta place. Celle qui connaît les deux parties et peut “guesser” un match possible. N’empêche…. C’est peut être juste une (mauvaise) étiquette dans ma tête mais … me semble que ça fait “looser” … A moins de mettre de côté mes préjugés, je risque de débuter le printemps (encore) toute seule … et me semble que le soleil de printemps mérite des étoiles au fond des yeux …