La décision autorisant l'arrivée de nouveaux opérateurs de la téléphonie mobile a pour but de permettre une meilleure régulation du marché d'autant que ce secteur « constitue un moteur de croissance doublé d'un pourvoyeurs d'emplois et de recettes fiscales » a indiqué le ministre des Postes et
Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam.
Sur la base des études portant sur la taille du marché, le gouvernement prévoit d'octroyer au moins deux nouvelles licences ce qui portera le nombre d'opérateurs à quatre, de même qu'il est envisagé, le passage du GSM à la téléphonie de la troisième génération comportant le service d'internet mobile.
Par ailleurs, l'opérateur public, la Cameroon telecommunications (CAMTEL) conserve le monopole du téléphone fixe, même si l'entreprise se positionne également pour une licence dans le segment mobile.
Les derniers chiffres publiés par l'Agence de régulation des télécommunications (ART) situe à neuf millions le nombre de Camerounais abonnés au téléphone portable, soit à peu près 45 pour cent de la population totale du pays.
Actuellement, la minute de communication oscille entre 90 francs CFA et 100 francs CFA, ce qui reste élevé par rapport à certains pays du continent à l'instar du Sénégal ou de la Côte d'Ivoire.