Elle voulait s'autoproclamer major de sa promotion. Seulement, cette étudiante en master de psychologie a été placée en garde à vue au commissariat de Rennes. Elle est soupçonnée de s’être introduite dans le système informatique de son université pour modifier ses notes et se placer major de promotion.
L'étudiante aurait falsifié une première fois ses résultats en 2009. Alors qu'elle avait des notes insuffisantes pour passer en master 2, elle les a gonflées pour valider miraculeusement son année.
Vacataire au sein de l’établissement, la jeune femme avait pour cela récupéré les codes informatiques d’un collègue permettant d’accéder à son dossier.
Dès lors, c'est l'engrenage. Alors que ses notes sont catastrophiques en master 2, elle réitère l'opération, mais n'est cette fois-ci pas très discrète. En effet, elle devient après falsification major de sa promo ! C'est cette soudaine anomalie qui met la puce à l'oreille de l'administration. Après enquête, la police rennaise découvre rapidement l'auteure de ces modifications.
En garde à vue , la jeune femme risque trois ans de prison maximum et 45 000 euros d’amende. De son côté, l'université Rennes 2 a déjà pris les devants, en l'interdisant de concours pour une durée de cinq ans.