La question sur la qualité de la campagne électorale qui a débuté est légitime au regard de ce qui se passe aujourd'hui.
Plutôt que d'aborder les idées, de se prononcer sur le type de société que nous voulons développer et sur comment construire l'avenir de nos enfants, la campagne 2012 prend un tout autre axe : celui des affaires, surtout si celle-ci se situent en dessous de la ceinture.
Après les problèmes rencontrés actuellement par DSK qui doivent être punis si les faits sont exacts (mais où la présomption d'innocence doit être préservée en attendant le jugement), les affaires Georges Tron et maintenant les non dits de Luc Ferry montrent que nous entrons dans une spirale qui fera les affaires du FN.
D'où l'importance de bien différencier les comportements déviants "des hommes et des femmes de pouvoir" qui abusent de leur position dominante de la vie politique.
Il faut tout de même rappeler que de très nombreux élus se donnent corps et âme pour faire avancer leurs idées pour le bien des citoyens.
Chaque position politique est respectable tant que celle-ci permette de promouvoir la démocratie et que l'objectif est d'agir dans l'intérêt général. La campagne électorale devrait donc être un moment intense de réflexions, de propositions permettant aux citoyens de faire le choix du modèle de société dans laquelle ils veulent vivre.
J'en appelle donc aux responsables d'avoir un comportement éthique et irrépréhensible.
Luc Ferry a-t-il voulu faire une démonstration des dérives de la suspicion qui polluent actuellement la société tout entière, a-t-il voulu se mettre en lumière ou a-t-il voulu régler des comptes ?
Soit, il connait des faits répréhensibles et alors il doit les présenter à la justice, soit il ne connait rien et doit s'expliquer.
Je ne veux pas que la politique française se résume à ces affaires "crapoteuses et nauséabondes."